Forums des Forestiers Algériens
Bienvenue aux Forums des Forestiers Algériens
Forums des Forestiers Algériens
Bienvenue aux Forums des Forestiers Algériens
Forums des Forestiers Algériens
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le monde des forêts et de l'environnement en Algérie
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Votre soutien morale et matériel assure sans doute la continuité et le développement des forums des forestiers algériens!
أعضاؤنا الكرام ساهموا معنا في دعم و تطوير المنتدى
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Meilleurs posteurs
Zynèb (1445)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
FFA (606)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
atmoh300 (571)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
BATNA (498)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
RMR33 (486)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
toufik (456)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
Ray (448)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
abderachid (397)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
briki atmane (325)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
Mouloud (307)
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_lcapRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Voting_barRachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Vote_rcap 
Les posteurs les plus actifs du mois
Aucun utilisateur
Derniers sujets
» désignation du DG
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeDim 4 Mar 2018 - 16:51 par madani ali

» Mer interieure
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMer 8 Mar 2017 - 12:09 par madani ali

» DU NOUVEAU SUR LA STAGNATION DURABLE
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeVen 13 Jan 2017 - 17:44 par Mouloud

»  نحن اعوان الغابات المتخرجين أكتوبر2016
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeJeu 5 Jan 2017 - 22:37 par Ray

» Listes_arbres pdf
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeDim 13 Nov 2016 - 15:05 par saidelgarde

» من عجائب وغرائب القطاع المهمش
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeVen 11 Nov 2016 - 23:09 par abderachid

» Le lentisque, un arbre au centre de toutes les convoitises
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 22 Mar 2016 - 11:53 par hocine_44

» campagne de reboisement entre la circonscription des forets djendel et Fcwad Ain Defla.
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 21 Mar 2016 - 15:27 par hocine_44

» Décès de Madame Touafek Narimene !
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMer 16 Mar 2016 - 11:26 par Mouloud

»  وصية الأخ جبري إلى أعوان الغابات
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 29 Fév 2016 - 20:22 par abdallah2011

Mots-clés
1601 1593 1576 lantana 1610 1578 1585 cypres algerie forestier chêne foret conservateur liège humides faune 1594 1602 1581 1605 1608 1577 algeria 1575 1604 camara
Mars 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
    123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
CalendrierCalendrier
Météo
Météo fournie par DzMeteo.com
Journal Officiel
http://www.joradp.dz/HFR/Index.htm
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

 

 Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification

Aller en bas 
+9
Mouloud
ahmed.2012
BOUNAB
Merisier
atmoh300
salah30
soleil66
el-merdja
briki atmane
13 participants
AuteurMessage
briki atmane
Capitaine
Capitaine
briki atmane


Nombre de messages : 325
Age : 65
Localisation : BATNA ALGERIE
Occupation : chef service faune et flore
Humeur : syndicaliste
Réputation : 55
Date d'inscription : 04/02/2009

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 16:06

Week-end Magazine Planète
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification
le 09.09.11 | El watan







Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a déploré, hier à Alger, lors de l’ouverture de la conférence africaine sur la désertification, une mobilisation internationale «insuffisante».

Le ministre a rappelé que l’une des causes majeures de l’insécurité alimentaire au niveau mondial, à savoir la perte de ressources naturelles, la dégradation des terres et la désertification, reste peu traitée et bénéficie d’une mobilisation internationale insuffisante. La rencontre d’Alger regroupe une centaine d’experts venus de plus de 40 pays africains. Il s’agit d’une réunion préparatoire à la 10e conférence des parties de la Convention des Nations unies de lutte contre la désertification (UNCCD, née du Sommet de la terre de Rio en 1992). En Afrique, le phénomène de désertification affecte 43% des terres productives, soit 70% de l’activité économique et 40% de la population du continent, a précisé le ministre algérien. «L’Afrique est le continent le plus touché et le plus vulnérable à la désertification et à la sécheresse, mais c’est également la région où la victoire contre ce fléau sera la plus marquante», a estimé pour sa part le secrétaire exécutif de la UNCCD, Luc Gnacadja.

Selon lui, près de 750 millions d’hectares de terres africaines dégradées ou affectées par la déforestation pourraient redevenir fertiles et propices à l’agriculture dans un continent où la sécurité alimentaire n’est pas encore maîtrisée. Concernant les fonds nécessaires pour lutter contre ce phénomène, M. Gnacadja a indiqué : «L’urgence ce n’est pas l’argent qui vient d’ailleurs, mais ce sont les investissements que doivent engager les pays concernés en premier lieu.» Selon M. Gnacadja, 450 millions de dollars ont été mobilisés sur quatre ans par le Fonds pour l’environnement mondial afin de lutter contre la dégradation des terres en Afrique. Les participants à la réunion d’Alger doivent approuver, au terme de leurs travaux, une feuille de route commune pour lutter contre la désertification en Afrique. L’Algérie préside durant deux ans, jusqu’à la fin 2011, le groupe africain de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification.


Salim Mesbah (avec agence)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 18:23

Citation :
Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a déploré, hier à Alger, lors de l’ouverture de la conférence africaine sur la désertification, une mobilisation internationale «insuffisante».

ah bon ! déjà lui il ne fait aucun effort en Algérie comment il passe à l'international !
Revenir en haut Aller en bas
el-merdja
Inspecteur
Inspecteur



Nombre de messages : 138
Age : 53
Localisation : el-aricha
Occupation : forestier
Humeur : bonne
Réputation : 8
Date d'inscription : 01/12/2009

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 21:36

Une attitude bizarre de la part de ce responsable qui projette carrément de faire disparaître la bande forestière du nord l'Algérie. La mort programmée de l'administration des forêts est la meilleure illustration.
Lutter contre la désertification au Sud de l'Algérie ne fait, donc, pas partie de ses préoccupations. Sinon, il n'y a pas de logique dans ce bas monde!
Revenir en haut Aller en bas
soleil66
Inspecteur
Inspecteur



Nombre de messages : 135
Age : 48
Localisation : ain defla
Occupation : forestier
Humeur : bonne
Réputation : 9
Date d'inscription : 09/01/2011

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 13 Sep 2011 - 21:01

la desertification devrait etre entendu et comprise à fond par tous les citoyens pour que chacun de nous essaye par tous les moyens dont il dispose à les mettre soit en oeuvre soit en alerte pour faire face à ce fléau. moi personnelement ce phenomene va toucher tout le nord de notre beau pays etant donné que chaque année de vastes superficies forestières partent en fumée. c'est la vérité que chacun de nous est au courant de ce qui arrive à notre patrimoine floristique et faunestique. les forets au stade d'évolution futaie et haut perchis continuent à subir toutes les formes de dégradation. les autorités locales n'ont aucune idée sur les conséquences qui vont arrivés à court et moyens termes. moi je sais que les futures générations vont encaisser des difficultés enormes s'il n ya pas une prise de conscience dans l'immédiat. notre peuple et nos responsables doivent contribuer ensemble pour sauvegarder le peu qui reste, il faut aussi que nos enfants ,les jeunes et meme les adultes doivent avoir cette éducation environementale et ce pour proteger,planter des arbres et espaces verts. la desertification c'est un probleme de tout le monde et chacun doit intervenir et ce pour eviter beaucoups de problemes que nous connaissons tous. alors collegues forestiers et ceux qui aiment la nature essayer d'entreprendre des contacts entre vous afin de creer des associations ,des clubs verts etc..... c'est le moment d'intervenir pour sauver ce qu'on peut sauver!!! et mercis
Revenir en haut Aller en bas
salah30




Nombre de messages : 27
Age : 52
Localisation : thizi
Occupation : insp. div
Humeur : juste le nécessaire
Réputation : 0
Date d'inscription : 05/11/2010

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 13 Sep 2011 - 22:06

la vocation d'un forestier! au lieu de protéger les espaces forestiers et du couvert végétal en genéral contre les differentes degradations, il distribu des chevres dans les milieux desertiques a fin l'accelerer le phénomene de la desertification.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 13 Sep 2011 - 23:09

je suis tout à fait d'accord avec soleil66 ,,,, j'aurai aimé que ce sinistre de l'agriculture assimile ce que tu as écris , ,,, faut déjà connaitre ce que veut dire désertification !!
Revenir en haut Aller en bas
atmoh300
Commandant
Commandant



Nombre de messages : 571
Age : 48
Localisation : Sétif
Occupation : Ins Principal
Humeur : Bonne
Réputation : 23
Date d'inscription : 12/06/2009

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 23:20

bon Mr le Ministre voi ca

donc il assume

et il doit travaillé durement dans le bon sens pour freiner ce fléau


en estimant ne pas mobiliser notre secteur


ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf
Revenir en haut Aller en bas
Merisier




Nombre de messages : 24
Age : 56
Localisation : Jijel
Occupation : Ingénieur Forestier
Humeur : ça va
Réputation : 0
Date d'inscription : 16/02/2011

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 18:02

Les feux de forêts du début de ce mois de septembre, synchronisés sur tout le territoire, qui deviennent un fait banal, conduira vers un désastre écologique irréversible. la haine avec laquelle ces feux sont allumés chaque année montre à quel point certains sont allergiques à la couleur verte. Les uns plantent des arbres, d'autres brulent des forêts. Les uns défendent la nature, d'autres préfèrent la rocaille. Deux idées diamétralement opposées, mais ne baissons pas les bras. L'avenir de l'humanité est en jeu. Alors quant on me parle de lutte contre la désrtification, moi Algérien du Nord (JIJEL), j'observe chaque année de ma terrasse, les montagnes à l'horizon, transformées en brasié, je vois ça d'un mauvais oeil, et je sens comme un air d'hypocrisie infecte.
Revenir en haut Aller en bas
BOUNAB




Nombre de messages : 13
Réputation : 0
Date d'inscription : 07/05/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 16:41

le feu phenomene terrible tue chaque année des milliers d hectares ici en algerie ou dans le monde.
en algerie le feu brule la foret pourquoi:
1/ aucun forestier ne se trouve dans son canton( cela est due soit a l organisation administrative des forets. soit a la desertion des forestiers si et seulement si l administration forestiere est bien organisée)

2/ aux acces mal entretenu ou les sapeurs pompiers ne peuvent y acceder ou accedent avec difficulte

3/ aux moyens de lutte on pense a faire de tres beaux bureaux mais jamais a acquerir des canadairs

4/ apres un feu la loi ne prevoit pas d enquete pour situer les responsabilites

il faudrait que les responsables des forets prennent leur courage en main et ouvrent des enquetes apres chaque feu et deposent des plaintes
comme ca ce patrimoine si cher sera preservé.
Revenir en haut Aller en bas
ahmed.2012
Inspecteur
Inspecteur
ahmed.2012


Nombre de messages : 137
Age : 49
Réputation : -18
Date d'inscription : 15/01/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 19:23

atmoh300
atmoh300


سـلام عليكـم اخـي الفاضـل هـل ممكـن تسجـل لنـا رقـم هاتـف السيـد عبـد المجيـد طكـوك لـو سمحـت
Revenir en haut Aller en bas
http://www.forum foret algerien
Mouloud
Capitaine
Capitaine
Mouloud


Nombre de messages : 307
Age : 49
Localisation : .....
Occupation : Forestier
Humeur : A l’Algérienne.
Réputation : 48
Date d'inscription : 02/05/2011

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 19:31

@ BOUNAB

IL PARAIT BIEN QUE VOUS N’ÊTES PAS DU TOUT UN FORESTIER SINON VOUS NE LAISSER PAS LIRE CES ÂNERIES alien
Revenir en haut Aller en bas
ahmed.2012
Inspecteur
Inspecteur
ahmed.2012


Nombre de messages : 137
Age : 49
Réputation : -18
Date d'inscription : 15/01/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 20:01

سـلام عليكـم اخـي الفاضـل هـل ممكـن تسجـل لنـا رقـم هاتـف السيـد عبـد المجيـد طكـوك لـو سمحـت
Revenir en haut Aller en bas
http://www.forum foret algerien
BOUNAB




Nombre de messages : 13
Réputation : 0
Date d'inscription : 07/05/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 15:39

effectivement je suis pas forestier
Revenir en haut Aller en bas
mir54




Nombre de messages : 4
Réputation : 0
Date d'inscription : 04/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMer 13 Juin 2012 - 18:35

SALEM ALIKOUM. ILS ONT FAIT LE BARRAGE VERT LA CEINTURE VERTE LE REBOISEMENT L’AMÉNAGEMENT LA DRS AVEC LEUR VOLANTE MAIS UN GRAND MAIS SONT TOUS PERDU SOIT CHASSER SOIT LE DÉPART EN RETRAITE . J’encourage notre génération prendre le flambeau inchaa allah
Revenir en haut Aller en bas
Zynèb
Colonel
Colonel
Zynèb


Nombre de messages : 1445
Localisation : Maza-Tizi
Occupation : ST
Humeur : Bonne a très Bonne
Réputation : 61
Date d'inscription : 11/07/2008

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeMer 13 Juin 2012 - 20:39

il doit regretter le jour de sa naissance ... oui !
Revenir en haut Aller en bas
Bader




Nombre de messages : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 18/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 16:46

pourquoi tous les membres de ce forum ne s'organisent en association assez forte pour nous permettre d'imposer nos choix a la tutelle. vous etes les specialistes et les hommes du terrain. vous n'avez qu'a faire des proposition qu'on discutera sur le forum et si on les jugent realisables et benefiques.l'association prendra le relai pour faire de ses idée des projets palpable sur le sol de notre beau pays. ca vous parait peut etre utopique, mais qui ne tente rien n'a rien.
Revenir en haut Aller en bas
Bader




Nombre de messages : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 18/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 16:52

en réalité il existe un projet qui consiste à transformer la zone des chotts à la porte du Sahara en une vaste mer intérieure. Ce projet qui existait déjà depuis l’époque romaine a été ravivé en 1881 par le capitaine français Roudaire, officier attaché aux travaux de la carte d'Algérie, qui avait constaté que chott « el gharsa » en Tunisie et le chott « melghigh » en Algérie sont des fortes dépressions qui atteignent par endroit les -40m. En 1883, Ferdinand de Lesseps, artisan du Canal de Suez, se consacre entièrement au projet sans réussir à convaincre les créanciers. Ce n'est qu'en 1958 que le gouvernement tunisien relance le projet en confiant à une compagnie française le soin d'étudier la possibilité d'aménager la dépression du Chott. Mais la faisabilité technique et l'évaluation des coûts d'aménagement s'avèrent au dessus des faibles moyens financiers de la jeune Tunisie qui vient de recouvrir son indépendance. En 1988 les Algériens et les tunisiens confient le projet à la S.W.E.C.O., une société suédoise qui a déjà réalisé l'étude d'un projet similaire en Egypte. Il ressort de l'étude réalisée conjointement par la S.W.E.C.O. et l'université suédoise d'Uppsala que "si le projet de mer intérieure reste réalisable, il ne pourrait être rentable." Le maintien d'une mer intérieure "vivante" dont la teneur en sel serait à peine supérieure à celle de la Méditerranée ne serait possible que moyennant de lourds investissements en capital (22 milliards de dollars).L'autre conclusion qui se fait jour est que ce projet pourrait avoir des conséquences néfastes pour la nappe phréatique et les cultures de la région. Le bouleversement de l'écosystème par l'infiltration d'eau salée dans le sous-sol perturberait notamment la culture des palmeraies.

Mais l'idée n'est pas définitivement enterrée, en fait l'étude de la S.W.E.C.O. n’exclu pas que ce projet permettrait de créer un microclimat plus humide dans cette région particulièrement aride et fortement menacé de désertification ce qui devrait faire réfléchir les autorités tunisienne et algérienne.
Revenir en haut Aller en bas
Bader




Nombre de messages : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 18/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 16:57

Une mer au Sahara
Quelques images de l'inventeur de la mer intérieure



François Élie Roudaire, officier géographe né à Guéret le 6 août 1836, mort en cette ville le 14 décembre 1885, promoteur du projet de mer intérieure (africaine ou saharienne) auquel Ferdinand de Lesseps a attaché son renom. Issu d’une famille de la bourgeoisie provinciale portée aux idées nouvelles et aux sciences (son père François Joseph a dirigé le musée d’histoire naturelle de Guéret), Elie Roudaire, après des études classiques dans sa ville natale, puis Saint-Cyr et l’école d’application, s’oriente vers une carrière scientifique au sein de l’armée. Employé à la carte de France dite d’état-major, il est envoyé en Algérie au printemps 1864 pour cartographier la colonie par les moyens de la géodésie et de la topographie. Opérant au sud de Biskra, dans la province de Constantine, l’officier découvre la région des chotts dont il mesure le premier avec précision la profondeur.


Portrait de Roudaire par Fernard Cormon, 1875
(musée de Guéret) - p.316

Fort de résultats nettement au-dessous du niveau zéro (jusqu’à – 40 m) et sans connaître la partie tunisienne, Elie Roudaire acquiert la conviction que la vaste dépression salée qui se prolonge jusqu’au golfe de Gabès correspond au lit d’une mer asséchée connue au temps d’Hérodote sous le nom de Baie de Triton. Dans un article de la Revue des Deux Mondes du 15 mai 1874, l’officier consolide son hypothèse et propose de ramener la mer par un canal creusé dans le seuil de Gabès. Entre autres bienfaits, la masse d’eau introduite modifierait notablement le climat local et permettrait de refaire de la région un « grenier à blé ». Ferdinand de Lesseps, qui vient de triompher à Suez, adopte l’idée. Plusieurs écrivains, savants, hommes politiques s’engagent à ses côtés.

Dans l’enthousiasme général, le gouvernement charge Roudaire d’une série de missions de reconnaissance et de nivellement, en 1874 dans le chott Melrhir en Algérie, en 1876 et 1878 dans les chotts Rharsa et Djerid en Tunisie, dont il ressort que la dépression est discontinue, coupée en plusieurs endroits de « seuils », et plus grave, que le Chott el-Djerid est entièrement au-dessus du niveau de la mer (+ 15 m). La réduction de la surface inondable (entre 6 et 8.000 km²) et le coût d’un canal long de 240 km découragent le gouvernement qui a pris les conseils d’une commission supérieure dite de la Mer intérieure (Paris 5 mai au 7 juillet 1882).

Se rabattant sur l’initiative privée, Roudaire et Ferdinand de Lesseps fondent une société d’études qui échoue. Au retour d’une dernière mission dans les chotts, gravement mis en cause par le milieu scientifique et contesté par sa hiérarchie, Roudaire meurt d’épuisement le 14 décembre 1885 au grade de lieutenant-colonel. Son engagement républicain et fouriériste lui avait attiré de tenaces inimitiés.


Portrait de Roudaire d'après une photographie
d'Alexandre Quinet (l'Exploration 1877)

Quelques jalons :

1836 6 août, naissance à Guéret de François Élie Roudaire

1855 1er octobre, Roudaire sort sous-lieutenant de Saint-Cyr

1858 13 janvier, Roudaire sort lieutenant de l’école d’État-Major

1862 28 mars, le capitaine Roudaire affecté au Dépôt de la Guerre, en qualité d’officier géodésien

1864 10 avril, Roudaire débarque à Alger pour entreprendre la triangulation de la colonie.

1867 3 avril, Roudaire initié à l’Étoile Polaire, Orient de Paris

1870 6 août, Roudaire blessé à la bataille de Reischoffen

1872 Avril, Roudaire triangule la méridienne de Biskra

Roudaire publie sous anonymat une Épitre aux conservateurs et Un Épisode de Wœrth

1874 15 mai, Roudaire écrit dans la Revue des Deux Mondes « Une Mer Intérieure en Algérie »

1er décembre, première mission des chotts, au départ de Biskra

1875 11 août, le congrès géographique international réuni à Paris décerne une médaille de première classe à Roudaire pour son exploration des chotts

6 octobre, Roudaire élevé au grade d’officier de la Légion d’Honneur


Dernier portrait, dessiné par Vuiller
(la Semaine des Familles avril 1885)

1876 1er mars, deuxième mission des chotts au départ de Gabès

28 août, Roudaire élevé au grade d’officier de l’Instruction Publique

1877 Janvier, premier rapport sur la mission des chotts publié par l’Instruction Publique

Mars, Roudaire reçoit la médaille d’or de la Société de Géographie et la grande médaille d’honneur de la Société de Topographie pour ses travaux de nivellement

19 novembre, Roudaire entre au bureau de la Société de Géographie de Paris

1878 27 novembre, troisième mission des chotts au départ de Gabès. Les Lesseps accompagnent partiellement la mission

1879 22 avril, le commandant Roudaire siège à la commission Sancy à Tunis

1880 3 novembre, Roudaire nommé professeur de topographie à l’école spéciale militaire (Saint-Cyr)

1881 Janvier, deuxième rapport sur les missions des chotts publié par l’Instruction Publique

1882 28 juillet, le ministre des Travaux publics se déclare défavorable au projet de mer intérieure

Décembre, Roudaire et Ferdinand de Lesseps fondent la société d’études de la Mer Intérieure Africaine

1883 22 janvier, quatrième mission des chotts au départ de Tozeur

Septembre, Roudaire publie La Mer Interieure Africaine

1885 14 janvier, le lieutenant-colonel Roudaire meurt chez sa mère à Guéret




Documents en couleur

Sur les pas de Roudaire

Les chotts algéro-tunisiens

Lettre à Jean-Pierre Picot


Appel d'imaginaire : la Mer intérieure africaine

Journal de nos recherches à Guéret, mai et juin 1998




Maison natale de Roudaire à Guéret (1999)




La tombe d'Elie Roudaire marquée par la colonne
brisée (celle de son père Joseph à l'avant-plan)



Journal de nos recherches à Guéret, mai et juin 1998

Revenir en haut Aller en bas
Bader




Nombre de messages : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 18/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 17:00

Hocine BENDJOUDI et René LÉTOLLE

COMITÉ FRANÇAIS D'HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE (COFRHIGEO) (séance du 17 mars 1999)

M. Burollet traita voici quatre ans des débuts de la géologie tunisienne. En appendice à son article, et débordant quelque peu sur l'Algérie, on évoquera ici le rôle que jouèrent les géologues entre 1840 et 1890 environ, dans la curieuse histoire de « la mer intérieure du Sahara », dont les pivots furent le Capitaine François Elie Roudaire (1836-1885) pour la conception, et Ferdinand de Lesseps (1805-1894) pour le travail de « lobbying » auprès des pouvoirs publics et de l'Académie des sciences. Nous avons conté cette histoire, encore que bien des détails pourraient à l'avenir être exhumés des archives personnelles des protagonistes, de celles de l'Académie et de divers organismes qui furent impliqués dans cette affaire.

Rappelons qu'il s'agissait en quelque sorte de vivifier la zone présaharienne, de la région de Biskra à la Méditerranée en ouvrant le détroit de Gabès, pour que la mer envahisse cette région de steppe et de désert. L'existence de dépressions occupées par des chotts, dont certains sont situés sous le niveau de la mer, de vagues réminiscences d'auteurs anciens tels Hérodote et son continuateur Sylax, illustrées par les cartes faites au XVe siècle à partir des données de Ptolémée, firent, qu'avec l'avancement des connaissances dans la première partie du XIXe siècle, cette idée prit peu à peu du corps. On examinera successivement ici le travail des topographes et géologues qui participèrent à l'élaboration - par d'autres - du concept de « mer intérieure ».


I - Les précurseurs
Les premiers occidentaux à avoir approché les chotts, par leur limite nord, et à l'avoir raconté, sont, après les historiens arabes, Léon l'Africain (1550), qui ne connut Tozeur et Nefta que par ouï-dire, et Shaw qui les visita au début du XVIIIe siècle. La reconnaissance de la partie orientale de la dépression s'arrêta pratiquement là, bien que beaucoup de visiteurs fréquentassent Gabès, Gafsa et leurs environs. On connaissait l'existence, au pied de l'Atlas, de ces vastes régions très plates et couvertes par endroits de sel « brillant au soleil». L'exégèse de textes anciens, qui plaçaient le pays des Lotophages, et les lacs mentionnés par Hérodote dans la région de Gabès, faisait déjà penser à Shaw, un des premiers Européens à visiter la contrée, que l'île de Djerba et la région des chotts pouvaient correspondre à ces contrées mythiques. Peu à peu, divers auteurs émirent l'idée que, jadis, une mer régnait à cet endroit (à cause de la présence de mollusques littoraux), qu'elle s'était asséchée, que plus tard des lacs (d'eau douce) avaient pris sa place, et que les Lotophages avaient vécu sur leurs bords.

Les mollusques littoraux sont essentiellement des Cardium, qui sont en fait adaptables à un large degré de salure, de 70 à 5 g de « sel » par litre.
La notion de « temps géologique » n'était pas encore entrée dans les mours. D'autres émirent, bien avant Roudaire, l'idée qu'on ennoyât à nouveau le désert. Et, déjà des géologues, dont Pomel, insistèrent sur deux idées.
Pomel, exilé en Algérie par le Second Empire, y commença sa carrière de géologue.
La première idée est que, s'il y avait eu jadis une mer, c'était depuis des temps immémoriaux, sans commune mesure avec l'histoire humaine. Et il fit remarquer que les dépôts salins n'étaient pas de bon sel gemme marin, mais essentiellement du gypse. Cette indication essentielle aurait dû couper court à l'idée d'une ancienne mer, tout en confortant l'idée d'anciens lacs : mais l'expression « mer intérieure » ne parlait-elle pas plus à l'imagination des journalistes que le mot « lac » - celui-ci étant évidemment intérieur ! Dans l'introduction d'un petit livre qu'il publia en 1872, Le Sahara, il s'élève, bien avant que le capitaine Roudaire ne publiât dans la grande presse son projet, sur l'inconséquence voire l'impossibilité d'inonder le pré-Sahara tuniso-algérien.

II - Le projet de Roudaire : l'opposition de géologues
Roudaire, spécialiste de triangulation pour la carte d'état-major, avait déterminé la méridienne de Constantine à Biskra et connaissait donc le chott Melrhir, où il confirma les premières profondeurs négatives observées. Il lança l'idée d'ouvrir l'isthme de Gabès dans un premier article qui parut dans la Revue des Deux Mondes et eut grand succès, car il y présentait un projet apparemment bien étayé, avec des chiffres. Il obtint immédiatement le soutien de Ferdinand de Lesseps. Il prévoyait un canal creusé dans le sable qu'on pensait constituer l'isthme de Gabès, et, de là, la mer envahirait sans autre problème la dépression des chotts. Roudaire disait avec une naïve franchise qu'on n'avait aucune idée de la topographie et de la géologie, et qu'il fallait, évidemment, faire une mission de reconnaissance.

Il proclamait que la lagune ainsi formée aurait des quantités d'avantages, spécialement, par l'évaporation intense, l'humidification du climat aboutissant à la fertilisation des terres arides de la région. On pourrait « mettre en valeur» des dizaines de milliers d'hectares... qu'on louerait ou vendrait cher. Pas un mot à propos des autochtones. La lagune servirait aussi au commerce maritime, et de barrière contre les pillards venus de Tripolitaine.

Des voix nombreuses s'élevèrent dès alors pour énumérer les méfaits du canal : ensalement des oasis, création de marécages « putrides », dépôts salins sur les rives qui, emportés par le vent et constamment régénérés, empoisonneraient l'atmosphère, etc. Au moment où la notion d'« époque glaciaire » venait d'apparaître, certains prétendirent que l'invasion marine saharienne créerait les conditions de retour des glaces sur l'Europe ! Des physiciens firent valoir à ce propos que les quantités d'eau qui s'évaporeraient étaient sans commune mesure avec celles issues de la Méditerranée. Bref, si les arguments pour la « Mer intérieure » étaient bien faibles, ceux de certains de ses contradicteurs manquaient de consistance.

Les Comptes rendus de l'Académie des sciences ont conservé la trace de la dispute. On fit valoir qu'une lagune sans circulation de retour finirait par se transformer en marais salant et par se combler. De Lesseps plaisanta cette grave objection en faisant valoir que ses propres calculs prévoyaient le colmatage du bassin en 1560 ans. « On aura le temps de voir venir ! ». Il oubliait de mentionner que les mêmes calculs montraient qu'en quelques années, le bassin des chotts aurait atteint le point de précipitation du sel gemme, soit plus de 300 grammes par litre.

En fait, l'opinion publique s'intéressait peu à l'affaire, sinon les journalistes. Mais les plus chauds soutiens de Roudaire et de Lesseps étaient des militaires et certains hommes politiques de toutes opinions. De Lesseps fut le moteur essentiel de l'affaire ; à défaut d'arguments scientifiques, il proclamait à qui voulait l'entendre que l'ambitieux projet ferait la prospérité de notre empire colonial naissant et la gloire retrouvée de la France. Rappelons que la défaite de 1870 avait laissé d'amers souvenirs.

Entre temps, le géologue Edmond Fuchs, travaillant dans la région de Gabès, indiqua que l'isthme qui séparait le golfe du chott Fedjej, prolongement oriental du Djerid, avait une altitude de 40 m et qu'il comportait un noyau de calcaires durs ; ces résultats furent confirmés par Auguste Pomel, et par une petite expédition italienne. Dans les milieux nationalistes, on se gaussa de celle-ci en termes sarcastiques. Quant aux travaux de Fuchs, ainsi que ceux de l'expédition italienne, on les ignora superbement.

L'Etat, non sans réticence, et la Société de Géographie, avec enthousiasme, accordèrent un faible crédit, et Roudaire et ses hommes partirent de Biskra en décembre 1874. Ne pouvant emmener des naturalistes, zoologistes, botanistes et géologues, il n'était accompagné, comme connaisseur de déserts, que de l'explorateur Henri Duveyrier (1840-1892), déjà célèbre par ses expéditions dans le Sud-Est algérien et auteur d'un beau livre, Les touaregs sur ce peuple quasi inconnu jusqu'alors. Duveyrier fit de bonnes observations sur la géomorphologie et la stratigraphie des terrains, malheureusement disséminées dans ses nombreux écrits et non coordonnées. Roudaire fit un gros travail de topographie, fut dépité de voir les altitudes négatives disparaître à l'approche du Chott Rharsa et, heureusement, reparaître près de la frontière tunisienne (non précisément déterminée à l'époque). Les terrains rencontrés, sables, graviers ou marnes, n'opposaient pas d'obstacle sérieux jusqu'au Rharsa.

La seconde expédition de Roudaire, plus modeste, partit du golfe de Gabès. Elle ne comportait aucune personne à compétence géologique, sinon un entrepreneur de travaux publics employé à Suez par de Lesseps. La déconvenue fut grande quand Roudaire constata que l'isthme était bien tel que Fuchs l'avait décrit, qu'il faudrait creuser dans des calcaires. Seconde déconvenue, la croûte au fond du Djerid se montra constamment à une altitude dépassant 17 m. Elle recouvrait un sédiment salin imbibé d'eau et totalement instable. Troisième déconvenue, le Rharsa et le Djerid, près de Tozeur, étaient séparés par une barre calcaire haute d'une centaine de mètres, s'abaissant toutefois à 30 m au sud de Nefta.

Roudaire fit son premier rapport officiel. Il tortura ses cartes pour démontrer que les travaux supplémentaires seraient modestes. Et il imagina qu'en perçant un petit canal provisoire à travers la deuxième barrière, l'écoulement des liquides contenus dans le Djerid provoquerait l'auto-approfondissement dudit canal, la gravité faisant la totalité du travail. Quant à l'isthme de Gabès, de Lesseps proclama superbement que les déblais rocheux serviraient à la construction des jetées du futur port.

Roudaire repartit une troisième fois en novembre 1878, cette fois accompagné d'une équipe de sondage et d'un ingénieur géologue, Léon Dru. Les sondages prouvèrent que le Djerid comportait une grande épaisseur de sédiments très meubles imbibés d'eau, ce qui contraignit Roudaire à modifier son projet une seconde fois, et à faire passer le tracé de son canal sur la rive nord du Djerid. Dru fit du bon travail, leva des coupes, ramassa des échantillons et des fossiles, qui furent déterminés par Munier-Chalmas. Il fut le premier à expliquer la présence permanente d'eau sous la croûte saline des chotts par la remontée d'eaux profondes, celles des terrains dénommés aujourd'hui « Continental terminal». Ces mêmes remontées alimentent toujours les oasis entourant les chotts, de El Hamma de Gabès jusqu'à Nefta.

Roudaire publia son second rapport. Celui-ci reprend pour l'essentiel les propos du premier, y ajoutant les quelques idées que lui-même et de Lesseps avaient entre temps publiées dans d'innombrables notes à l'Académie. Pour économiser le maximum de travaux, Roudaire imagina toutes sortes de tactiques plus saugrenues les unes que les autres. Les attaques de ses détracteurs fusèrent de plus belle, l'argument nouveau étant le prix sans cesse grandissant de l'entreprise projetée ; mais les géologues de leur côté avaient déjà tout dit ; cependant Georges Rolland rappela qu'il ne fallait pas confondre deux problèmes : celui, de nature historique, peut-on dire, d'une mer ayant existé dans un lointain passé, et celui de la faisabilité d'une entreprise technique et commerciale dont les résultats, bénéfiques ou non, posaient d'énormes problèmes.

Le second rapport relança une discussion qui s'était quelque temps un peu assoupie, et restreinte à un petit cercle d'initiés. Comme aujourd'hui, des journalistes en mal de copie relançaient épisodiquement l'affaire dans des journaux d'opinion. Mais les spécialistes du pays des chotts (Martins s'était rallié à eux, après avoir été partisan du canal) furent relayés par les ingénieurs : tenue des berges, évaporation, corrosion saline... L'ingénieur Badois fit valoir, ce qui n'avait pas encore été fait, que le peu d'énergie de l'eau dans un canal à pente minime, l'évaporation, l'infiltration dans les sables, interdiraient probablement à l'eau de parvenir jusqu'au chott Merouane.

De Lesseps, en l'absence de Roudaire malade, fit le trajet de Gabès à Biskra et soutira aux amis qui l'accompagnaient un nouveau rapport favorable aux travaux. Léon Dru n'en était pas, et les officiers qui avaient accompagné Roudaire dans sa première expédition refusèrent de prendre parti.

Las de ces disputes stériles et peut-être surtout des interventions incessantes de Ferdinand de Lesseps auprès de ses services et de lui-même pour intéresser l'Etat à l'affaire, le Président du Conseil Charles de Freycinet convoqua une grande assemblée de parlementaires, de militaires, de techniciens et de savants pour demander un avis définitif. L'épais rapport de cette commission mérite lecture, qui permet d'apprécier dans notre optique de fin du XXe siècle l'opposition entre l'opinion des quelques tenants du canal - dont surtout des généraux et des amiraux - et les démonstrations rigoureuses des scientifiques (où l'on doit relever particulièrement le nom du physicien Jamin, resté jusque-là en dehors du débat), et des ingénieurs évaluant, bien plus méticuleusement que de Lesseps et Roudaire, le coût des travaux, estimés par eux à un milliard de francs de l'époque. Et pourtant les deux hommes ne ménagèrent pas leurs efforts.

La Commission parlementaire donna un avis défavorable et définitif : l'Etat n'avait pas à financer une entreprise dont le destin était douteux.

Du coup, de Lesseps créa sa propre Société de la mer intérieure (au même moment, il avait bien du mal à financer son canal de Panama), qui acheta quelques milliers d'hectares au nord de Gabès, prélude à la création d'un futur Port-Roudaire. Le premier forage d'eau douce, abondant, déclina très vite. Le domaine périclita, de sombres manoeuvres pour jeter la poudre aux yeux des actionnaires furent décelées par ceux-ci et le domaine dut être vendu. De Lesseps, par ailleurs, n'obtint pas la concession des phosphates de Gafsa découverts par Philippe Thomas qui, avant sa mort prématurée, avait, lui aussi, condamné le projet de canal ; non plus que celle du chemin de fer Gafsa-Sfax. Il n'y eut plus grand chose à signaler pendant cinquante ans.


III - Conclusion : la fin ( provisoire) de l'affaire
Nous renvoyons à l'article de Burollet (1995), pour la suite des travaux géologiques qui furent réalisés dans la partie tunisienne de la région. Ceux-ci, appuyés après 1945 par les nombreuses informations obtenues par les sondages pétroliers et les recherches hydrologiques, qui se sont poursuivies jusqu'à nos jours, ont permis d'avoir une idée assez complète de la structure de la région.

Il faut signaler ici les premières étapes de l'hydrogéologie de la bordure saharienne algérienne ; répertoriées par Justin Savornin en 1931. Celui-ci ne signale qu'une quarantaine de publications entre 1846 et 1930, ce qui est fort peu ; mais il n'était pas facile, avant la fin du XIXe siècle, de gagner le Sahara et surtout d'y travailler. Ce n'est qu'à partir de 1923 que le Service de la Carte géologique de l'Algérie commença à publier des rapports relatifs aux ressources en eau. Trois noms se détachent : ceux de Ludovic Ville, de Georges Rolland et de Savornin lui-même ; ce n'est que dans les années 1920 que l'on commence à voir se dessiner les grandes lignes du système hydraulique souterrain de la région qui nous intéresse ici.

Ludovic Ville publia dès 1840 une synthèse sur les bassins salins d'Algérie ; Dubocq (1852) publia les premiers travaux sur les chotts algériens, et les deux hommes constituèrent la base du Service des mines algérien. Ses derniers travaux en 1876 ont trait à la « mer intérieure ».
Georges Rolland, géologue de la mission Choisy de 1879-1880, entre Laghouat, El Golea, Ouargla et Biskra, publia beaucoup sur l'hydrologie et l'hydrogéologie du Sahara entre 1880 et 1894, en particulier sur la vallée de l'oued Rhir.
La sédimentologie et la géomorphologie (Coque) appuyées sur des techniques modernes, ont pratiquement résolu les problèmes de stratigraphie et d'hydrogéologie.

Les reprises du projet, dans les années 1957-58, juste avant l'indépendance de l'Algérie, puis à nouveau en 1983 par l'Algérie et la Tunisie, se sont appuyées sur les études antérieures, avec le concours dans le premiers cas, de spécialistes de l'hydrogéologie (Escande et Thirriot), et dans le second, d'un bureau d'études suédois. Elles ont conclu à la faisabilité technique du projet, mais à sa totale inutilité pratique, en termes de « développement ».

Dans notre livre, nous avons largement évoqué les problèmes humains que la réalisation de la mer intérieure aurait posés : expropriations arbitraires - les terrains de nomadisation étant déclarés « res nullius » - achats à prix dérisoire de terres cultivées, ennoyage d'oasis, emploi de main-d'oeuvre sous-payée, tous problèmes évoqués à la va-vite par les promoteurs du projet ; sans parler des problèmes diplomatiques, que de Lesseps escomptait régler par son entregent : l'affaire du canal arrivant à un moment où la France, désormais installée en Algérie lorgnait vers la Tunisie, créa un incident diplomatique avec l'Italie, et les relations commerciales avec ce pays en furent fortement affectées. En fait, Ferdinand de Lesseps, saint-simonien et fanatique des canaux voyait surtout dans ce projet une affaire juteuse, qu'il soutint aussi longtemps qu'il le put physiquement, accablé par les soucis que lui causait l'Angleterre, qui mettait la main sur le canal de Suez, et ceux de l'affaire de Panama, qui était un gouffre en hommes et en capitaux. Mais De Lesseps soutint loyalement Roudaire dans son rêve jusqu'à la mort de celui-ci en 1885, des suites de « fièvres » contractées dans le sud.

Le rôle des géologues dans l'affaire de la « mer intérieure » fut fondamental car, étant les seuls à connaître le terrain, les mises en garde qu'ils ne cessèrent de faire eurent un rôle essentiel dans la décision de l'Etat, à la suite des travaux de la Commission parlementaire qui prononça un avis défavorable à l'engagement des travaux et à leur financement. Les grands géologues dont nous avons cité les noms mériteraient d'être tirés de l'oubli.

Revenir en haut Aller en bas
Bader




Nombre de messages : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 18/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 17:02

Créer une mer intérieur au Sahara?

--------------------------------------------------------------------------------

Les Algériens se souviennent certainement d’un truculent Constantinois dénommé Bencherif qui créa un parti politique, en 1989, et évoqua le projet fantasmagorique de « mer intérieure ». On se moqua de lui dans la presse et les discussions de café. Par ignorance. Ce projet existe bel et bien et se réveille à l’attention de quelques rêveurs, pratiquement à chaque décennie. La vallée du Souf et de ses chotts aurait été dans des temps immémoriaux une mer intérieure donnant sur le golfe de Gabès en Tunisie.
Creuser un canal qui permettrait à la mer de se déverser dans les chotts, pour y constituer (ou restituer) une mer intérieure « une Baltique de la Méditerranée », est une idée qui hanta plus d’un bâtisseur. Le projet le plus élaboré fut celui d’Elie Roudaire, officier français à l’époque coloniale, qui reçut le soutien peu connu de Jules Verne, le prophète visionnaire du modernisme.



Roudaire appuyé par un certain nombre de politiciens, de scientifiques et surtout par Ferdinand de Lesseps, le réalisateur du Canal de Suez, démontra :
- La présence en ces régions d’importantes concentrations salines formant des croûtes ou, quand il y a de l’eau, des boues salées ;
- la découverte de coquillages formant de véritables amas coquilliers autour des chotts et dans nombre de sebkhas ;
- l’altimétrie négative de nombreux points situés dans ces chotts ;
- le niveau des eaux aurait graduellement baissé sous l’effet de la sécheresse et de l’évaporation à une époque indéterminée. Selon Roudaire et ses défenseurs, le fameux lacus ou palus Tritonis mentionné par de nombreux auteurs tels Scyllax, Ptolémée, Pomponius Mêla et Hérodote n’était autre que cette « mer saharienne » aujourd’hui disparue. Avant Roudaire, bien d’autres avaient émis cette hypothèse d’une mer saharienne. Dès le XVIIIe siècle, l’Anglais Shaw avançait que la zone des chotts correspondait au lac Triton des anciens, sur lequel fut jeté le vaisseau des Argonautes. Par la suite, avec l’arrivée française dans cette région (prise de Biskra en 1844) et la découverte que le chott Melhrir est situé au-dessous du niveau de la mer, cette thèse sera défendue par de nombreux chercheurs.


On trouve dans le Sahara de grandes vallées d’érosion et des traces de végétation, ainsi que des traces de troncs pétrifiés et de végétaux arborescents. On trouve également la trace d’une mer intérieure au sud de l’Algérie et de la Tunisie. Cette mer de 400 km de long aurait été alimentée par une série de quatre fleuves : le Souf, l’Ighargar, l’oued Miya et l’oued Djedi qui sont en réalité les quatre fils du Nil. Les vestiges de la civilisation montrent que la flore y était des plus abondantes. On y trouve des dessins primitifs sur la pierre desséchée représentant des lions, des rhinocéros, des gazelles, des hippopotames et des caïmans. On peut trouver aussi en abondance des silex taillés sur les bords de ces anciens fleuves. Il y a aussi des traces de construction d’anciens canaux. En raison de tous ces avantages climatiques que ces végétations luxuriantes, ce pays fut donc considéré comme un eden, et c’est pour cela que l’Atlantide a toujours été considéré comme le pays idyllique. Les conteurs parlent souvent des contrées jadis florissantes, couvertes de cultures abondantes et de palmeraies entourant d’importantes villes. Il est possible qu’un mouvement tellurique ait dévié le cours du Nil de son ancien lit à celui qu’il a actuellement. De ce fait, le manque d’irrigation de cette partie de l’Afrique du Nord a désertifié toute la région et le Sahara est devenu le désert que nous connaissons maintenant. Deux récents ouvrages incitent à réexaminer le projet de cette mer intérieure, à la lumière des nouvelles connaissances scientifiques en la matière. Le réchauffement de la planète et la fonte des glaces polaires entraînent une montée graduelle du niveau des mers et océans. L’organisation d’un colloque de scientifiques et spécialistes algéro-tunisiens à El Oued ou à Tozeur sur l’éventualité d’une résurgence d’une mer au Sahara et ses implications géo-économiques serait la bienvenue.


El Watan



Je fantasme la dessus lol, qu'en pesez-vous?
Revenir en haut Aller en bas
codcontent




Nombre de messages : 27
Age : 70
Localisation : sidi bel abbes
Occupation : retraité
Réputation : 0
Date d'inscription : 29/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 19:57

Les feux de foret,sont dus à un manque d'éducation en grand UN.
Quand j'étais à l'école primaire(début des années 60) la première 1/2 heure étais consacrée à une leçon de morale.Ce jour là, l'instit est venu avec une affiche où il était écrie cracher parterre c'est cracher sur son pays.DEPUIS ce jour je n'ai jamais osé cracher parterre.
Je voulais seulement vous dire par là que si l'école venait à éduquer les enfants que la pyromanie est un fléau,l'avenir de nos foret n'en sera que meilleure.
En grand DEUX:Le reboisement concerne tout le peuple algérien, c'est le rôle des médias d'en faire une cause nationale. En suite tracer des programmes et des calendriers de reboisement.
grand TROIS: les feux de forêts doivent faire l'objet d'une étude et d'un programme d'intervention bien précis (comme le plan ORSEC mais pour les forets)
Enfin il y a beaucoup à dire sur ce sujet et je m'y connais car j'ai un BTS dans le domaine du feu,spécialité hydrocarbures.
Revenir en haut Aller en bas
codcontent




Nombre de messages : 27
Age : 70
Localisation : sidi bel abbes
Occupation : retraité
Réputation : 0
Date d'inscription : 29/06/2012

Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 20:40

Pour ce qui est de la mer intérieure,effectivement elle existait mais elle était alimentée par le lac Tchad qui était plus de cent fois plus grand qu’actuellement.
Si nous devons recréer cette mer, c'est parfait mais ce dois être en eau douce.
et pour pomper la nappe phréatique ce serai une catastrophe écologique irréversible.
Avec de l'eau de mer,l'alimentation de la mer devra être en continu ,pour ne pas se retrouver avec une autre mer morte avec une densité de sel très importante.
Enfin pour ce projet mon idée est de: promouvoir le projet DESERTEC.
ensuite avec un commun accord avec la Tunisie pomper l'eau de mer qui sera ensuite dessalée
grâce à l’énergie solaire .Ce projet et d'une envergure tel qu'elle entraînera la création d'une ville ou plus, des usines(sel poissons etc)elle propulsera le tourisme, créations d'emplois(transport aérien,bus etc...)..l'artisanat etc .Ce sera un eden.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Empty
MessageSujet: Re: Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification   Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Rachid Benaïssa regrette la faible mobilisation contre la désertification
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forums des Forestiers Algériens :: Programmes, Projets et Entreprises :: Programmes et projets forestiers-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser