A khali eKhaliaaAAH ! Les européens wella khali
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Monde : La cour européenne de justice met fin au pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental
L’accord agricole UE-Maroc annulé
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz MokhtariFace à une salle bourrée de journalistes, Gilles Devers, barreau de Lyon, principal avocat du Polisario auprès de la Cour européenne de justice, explique, en détails, pourquoi l’arrêt des juges du Luxembourg ne permet plus aucune tergiversation par l’Union européenne. Les magistrats européens renvoient Rabat et Bruxelles aux fondamentaux. Maître Devers décortique le pourquoi et le comment les juges du Luxembourg ont balayé les exégèses «bidon» de l’UE pour piller avec le Maroc, les richesses d’autrui, celles du peuple sahraoui.
La Commission européenne, le gouvernement économique des 28, en définitive, est dans de sales draps après l’arrêt rendu par la Cour européene de justice annulant, avec effet immédiat, l’Accord agricole conclu avec le Maroc sur des territoires considérés comme «non autonomes» et relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation. Le 8 mars 2012, les «commissaires» européens, à leur tête, alors, le Portugais José Manuel Barroso, franchissaient une ligne rouge en piétinant le droit international, celui des Etats membres ainsi que la morale publique. Barroso et les siens s’inventent, alors, pour piller les richesses naturelles du Sahara occidental, un statut «bidon» qui n’existe nulle part en gratifiant le Maroc de «puissance de fait».
Les juges européens balaient cette exégèse de la rapine en renvoyant l’Europe à trois fondamentaux.
La puissance administrante du Sahara occidental est l’Espagne jusqu’au jour où le statut définitif de ce territoire sera résolu. A ce niveau, il n’y a aucune alternative au «référendum» d’autodétermination tel qu’édicté par l’ONU et pour lequel le Maroc et le Polisario s’étaient engagés.
Cette «baliverne» de «puissance de fait» a été enterrée rapidement par les magistrats à Luxembourg. Le deuxième point à relever dans l’arrêt est la reconnaissance du Front Polisario en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui en attendant les résultats du processus référendaire.
A ce titre, le Polisario est en droit d’ester en justice tout Etat ou entreprise, publique ou privée, qui contracte des accords avec le Maroc englobant le Sahara occidental.
Mohamed Sidati, ministre délégué de la RASD et du Polisario en Europe, n’a pas cessé depuis la date de la signature des Accords agricoles — et de pêche — de Bruxelles avec Rabat de prévenir, d’attirer l’attention des «commissaires» et de leur chef Barroso sur l’illégalité de tels types d’accords. Rien n’y fit, l’Europe aveuglée par l’appât du gain avait préféré la rapine au droit, le commerce illégal au respect de la réglementation et a accepté d’être complice de détournements de biens d’autrui. Pourtant, les occasions n’ont pas manqué à l’Union européenne pour rectifier le tir et revenir, c’est le cas de l’écrire, dans le... droit chemin. Bon nombre d’eurodéputés de toutes les tendances, notamment ceux regroupés dans l’intergroupe «paix pour le peuple sahraoui», des personnalités politiques de haut rang, des leaders d’opinion, des représentants d’ONG prestigieuses, des femmes et des hommes de droit, des experts, des scientifiques, n’ont cessé d’alerter sur la dangerosité des sentiers empruntés par l’ex-président Barroso.
Jusqu’à tout récemment où l’Association mondiale des juristes, réunie au sein même du Parlement européen (PE) adresse une lettre motivée aux nouvelles instances européennes attirant leur attention sur les caractères illégaux et sortant des clous des plans de l’ONU, des arrangements conclus avec le Maroc au Sahara occidental.
A ce moment-là, il est vrai, les connaisseurs de ce dossier le pressentaient, les lignes commençaient à bouger. D’autant plus que ni le nouveau président de la Commission européenne, ni la numéro 2 du gouvernement des 28, l’Italienne Federica Mogherini, ne semblaient vouloir perpétuer l’héritage Barroso sur la question, bâti sur des actes plus proches du banditisme que des relations commerciales entre Etats ou entre un ensemble d’Etats tels que l’Union européenne et d’autres entités. Le patron actuel de la Commission, Jean-Claude Juncker n’aimait pas à la folie les Accords agricoles et de pêche conclus avec le Maroc.
Federica Mogherini, relations extérieures et de défense commune de l’UE, n’est, d’ailleurs, pas très enthousiaste à faire appel de la décision de la Cour du Luxembourg.
Dans son communiqué elle «acte» l’arrêt des magistrats et dit que la Commission «examinera» cette possibilité.
Quand bien même, elle irait vers l’appel, l’Union européenne n’a aucune chance d’invalider le premier arrêt. Ça ne se passe pas comme ça chez les juges européens.
Gilles Devers, barreau de Lyon, qui a porté la plainte du Polisario à Luxembourg, sourire aux lèvres, satisfait comme on ne peut pas l’être, est catégorique : «C’est la fin des illusions pour l’Union européenne et pour le Maroc... Le tribunal (du Luxembourg, ndlr) ne reconnaît aucune souveraineté au Maroc sur les territoires du Sahara occidental.»
Lors du point de presse animé, hier à Bruxelles pour évoquer ce dossier, maître Devers conseille, vivement, à l’Union européenne de se bouger pour mettre son poids, important, dans l’application des résolutions de l’ONU sur la question du Sahara occidental plutôt que de chercher des «statuts» bidon et hors-la-loi à l’occupant marocain...
Avant de prendre le TGV pour Lyon, maître Gilles Devers ajoute à l’adresse des journalistes, nombreux qui ont assisté à la conférence de presse, «l’administration de fait tombe à l’eau... Il ne reste que le plan de paix de l’ONU pour l’Union européenne»...
A. M.
el aourbènes harzine ghir el boulitique diel les enseignes : nahna Bla...Blabla
Haaa...kchayfi naya
Actualités : Le journal El-Mundo révèle une grave affaire de corruption
L’Algérienne des eaux éclaboussée par un scandalehttp://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/12/12/article.php?sid=188452&cid=2
L’Algérienne des eaux fait, depuis jeudi, l’objet d’une grave accusation de corruption dans laquelle sont impliqués de hauts responsables espagnols. L’affaire a été révélée par le journal El-Mundo qui rapporte avec force détails les éléments de ce qui s’apparente à un véritable scandale.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Ce scandale a été mis au jour par un ancien associé de la société Voltar Lassen, appartenant à un député du Parti populaire espagnol représentant la droite espagnole, et l’actuel ambassadeur d’Espagne en Inde. L’associé en question, Cristobal Tomé, indique qu’il se trouvait en Algérie au moment où il a été chargé de verser de l’argent aux membres de la famille des responsables de l’Algérienne des eaux (ADE) pour l’obtention d’un contrat de construction et de montage d’une canalisation pour le projet d’une station de dessalement d’eau de mer dans la région de Souk Tleta, à Tlemcen. Toutes ces informations sont contenues dans deux lettres déposées au service espagnol de lutte contre la corruption. Selon le journal El Mundo, largement repris par des sites électroniques algériens, Cristobal Tomé qui a passé trente ans en Algérie, avoue avoir procédé lui-même à des versements destinés aux familles de l’ADE dans le but d’une obtention plus rapide du contrat. L’argent était acheminé via Western Union vers la France.
A cette époque (les lettres décrivent apparemment des faits qui se seraient déroulés en 2012) une partie de l’argent, toujours destiné aux membres de la famille des dirigeants de l’ADE, tardait à arriver. Selon ses propres déclarations à El-Mundo, ce retard risquait de compromettre ses rapports avec ses interlocuteurs algériens et en particulier ses «futures relations avec l’oncle» qui, rapporte la même source, pourrait être le directeur général de la société algérienne. Pour hâter la procédure, il écrit une seconde lettre dans laquelle il relate que «le neveu d’un des responsables de l’ADE est hospitalisé à Paris et se trouve dans l’attente du versement de la somme de 10 000 euros».
Cristobal Tomé confie au journal espagnol qu’il «fallait payer afin de faciliter l’obtention de contrats». Sûr de lui, il affirme être en mesure de «remettre», dévoiler en fait, toutes les preuves des avances qu’il lui-même a versées en vue de l’obtention du contrat de construction de la station de dessalement de Tlemcen. Et c’est là que nous apprenons d’autre part que l’actuel ambassadeur d’Espagne en Inde, Gustavo De Aristegui, et le député du Parti populaire espagnol Pedro Gomez De La Serna sont de leur côté soupçonnés d’avoir touché des commissions s’élevant à plusieurs millions d’euros suite à l’obtention de contrats en Afrique et en Amérique Latine.
Une commission de 1% leur aurait été ainsi versée après l’obtention du contrat, s’élevant à 250 millions d’euros, avec l’Algérienne des eaux. Ce n’est pas tout, l’ancien associé de Voltar Lassen affirme d’autre part que le groupe pour lequel il travaillait a pu également obtenir un contrat relatif à la construction de la première ligne de tramay de Ouargla en 2013 pour un montant de 230 millions d’euros.
Selon El-Mundo, l’ambassadeur et le député espagnol auraient au total touché mensuellement 15 000 euros et 737 000 euros de commission pour les contrats de Tlemcen et de Ouargla. Très peu de détails ont été fournis au sujet de contrat relatif à la construction de la ligne de métro dans cette wilaya du Sud algérien mais les informations révélées laissent planer le doute sur l’implication d’une autre société espagnole, Elecnor, dans des affaires de pots-de-vin avec des entreprises algériennes.
Le nom de la societé Elecnor est cité dans l’affaire de l’Algérienne des eaux par Cristobal Tomé puisqu’il affirme avoir sollicité de cette dernière le versement d’une partie du «paiement» au «neveu hospitalisé» de l’un des responsables de l’ADE. Elecnor avait cependant refusé de payer après avoir pourtant promis de le faire dans un premier temps.
Acculés par l’opinion espagnole très sensibles aux scandales de corruption de ce genre, les mis en cause ont tenté de se défendre en niant les faits. Selon El-Mundo, le député de droite affirme être l’objet d’une cabale menée par son ancien associé contre lequel il aurait déjà déposé plainte pour «menaces et extorsions». L’ambassadeur espagnol en Inde semble avoir de son côté décidé de ne pas s’exprimer sur l’affaire en indiquant uniquement avoir «cédé la gestion de ses affaires à son fils». A-t-il préféré garder le silence en raison de la sensibilité du poste qu’il occupe ? Sa position soulève cependant d’ores et déjà de nombreuses interrogations. Côté algérien, aucune réaction ne s’est fait entendre pour le moment en dépit de la gravité des faits reprochés au responsables de l’Algérienne des eaux. Affaire à suivre.
A. C.
Emliha fihoum zweffer waah khatar ibiaoulna l'ma fih caca wi koulou potable ya elli t'habouna haloufa ben halouf