VERS UNE GESTION FORESTIERE REFLECHIE

Les questions forestières en Afrique du Nord et la gouvernance territoriale.

Le secteur forestier en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie) est en plein état de crise. Les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui ne sont pas nouveaux. En effet, le caractère peu durable de la gestion forestière et les défis actuels du secteur forestier dans cette région d’Afrique du Nord, ne sont que l’aboutissement d’un long parcours prévisible, pourquoi sommes-nous toujours en attente de changements? Vu le progrès économique enregistrés dans les trois (3) pays considérés et l’ampleur des mutations sociales et socio-écologiques qui se dressent devant nous en ce début du 21ème siècle, quelles leçons tirer de l’histoire de la foresterie en Afrique du Nord?
La principale question légitime consiste à se demander à qui incombe aujourd’hui la responsabilité de prévenir et de gérer les problématiques forestières nord-africaines? L’invocation du principe de responsabilité semble être une réponse systématique face à une perte de l’efficacité de l’action forestière au niveau du terrain traduite par un dysfonctionnement des écosystèmes forestiers (désertification, recul des superficies boisées, perte de biodiversité) et à une érosion des capacités d’action des structures de tutelle des espaces boisés au nom d’un déficit de moyens, de légitimité et/ou de démocratie.
Pour que la gouvernance soit à la hauteur des enjeux forestiers et démocratiques, il serait nécessaire de forger progressivement et de définir un modèle de gouvernance adapté au contexte des trois pays de l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie) qui ont beaucoup de traits communs au niveau du climat, de la nature des formations forestières et de l’histoire associée à l’exploitation des ressources forestières. Dans ce sens, on note au moins la présence de deux types d’approches de la gouvernance, l’une la rapprochant davantage des logiques de société civile, l’autre la mettant du côté des acteurs privés à but lucratif. Cette polarisation de base, n’est pas la seule à considérer; les différents recours à la gouvernance ne pensent pas de la même manière le rôle de l’État, ni celui des associations locales de développement ou de la société civile dans le traitement des questions forestières en Afrique du Nord. Le débat sur la part des choses à faire entre la stratégie de repenser le partage de responsabilités et la mise en place des conditions d’exercice d’une compétence, n’est pas toujours réellement engagé en termes de gestion durable des ressources forestières. Le fait de mieux identifier le modèle de la gouvernance à adopter pourrait aider à surmonter les faiblesses identifiées dans les trois pays considérés et ce, à travers un projet régional à réfléchir afin de mettre à profit les expériences vécues et de consolider la capitalisations des acquis en matière de restauration des écosystèmes forestiers communs aux trois pays considérées qui évoluent dans un contexte socio-écologique globalement similaire.
Depuis l’adoption des programmes forestiers nationaux (PFN) en Afrique du Nord dans le cadre du programme d’action forestier méditerranéen (PAF-MED) comme l’une des principales décisions retenues à l’issue du sommet de la terre tenue en 1992, la conduite de grands projets d’aménagement et de développement des zones forestières et péri-forestières avec l’avènement du 3ème millénaire apparaît exigeante. La rencontre du projet avec le territoire, et plus particulièrement avec les communautés rurales usagères, constitue un moment et une étape clé. En effet, l’annonce de projets forestiers soulève souvent des oppositions critiques voire des oppositions soutenues. L’implication et la participation des divers groupes sociaux aux processus de négociation tout au long de la vie d’un projet depuis l’identification, la mise en œuvre jusqu’à l’achèvement et l’évaluation du projet, est un impératif incontournable.

Voulez-vous citez les sources, svp !

Présentation globale de la forêt nord-africaine

Il s’agit là d’un moyen pour faire évoluer ces dynamiques sociales et organisationnelles qui n’arrive pas toujours à optimiser l’accompagnement attendu des projets forestiers qui pour des objectifs environnementaux et écologiques imposent certaines restrictions en termes d’exploitation et d’accès aux ressources forestières. Dans cette logique, les outils et les pratiques de gouvernance sont à parfaire pour prendre en compte de telles particularités.
La forêt des pays d’Afrique du Nord joue un rôle stratégique tant sur les plans socio-économique et pastoral qu’environnemental. Elle constitue un patrimoine par la diversité des systèmes écologiques et de biodiversité qu’elle intègre et par l’importance de son étendue sur environ 11,3 millions d’hectares (non compris les nappes d’alfa, dont :
•6 millions d’hectares au Maroc (chêne vert, chêne liège, Thuya, cèdre, arganier, cyprès et diverses essences secondaires);
•4,8 millions d’hectares en Algérie (chêne liège, chêne vert et pins et diverse essences secondaires…); et
•0,5 million d’hectares en Tunisie (pin d’Alep, chêne liège, chêne zeen, pin maritime et autres).
En Afrique du Nord, la période précoloniale est caractérisée par l’ordre tribal et la prédominance des diverses formes d’appropriation communautaire des parcours et des forêts. Avec l’épisode colonial, le code forestier franchit la Méditerranée et transforme radicalement la carte foncière et l’exploitation forestière. L’État devient propriétaire et gestionnaire de la quasi-totalité des forêts, à la fois conservateur d’un espace naturel menacé et garant d’une sylviculture productive. En Algérie, le domaine de l’État s’étend sur les terres de parcours, les quelles ont reçu en partie au Maroc et en Tunisie le statut des terres collectives. La pratique des droits d’usage en forêt se réfère à des concepts traditionnels et sur une utilisation collective des ressources sylvo-pastorales. Actuellement, et vu l’ampleur de l’essor démographique, la sédentarisation des usagers, la progression de l’économie marchande, les modes et pratiques d’utilisation des ressources forestières par les ayants droit ont subi de profondes mutations.
Depuis la promulgation de la loi forestière du début de siècle dernier, les droits d’usage ont été reconnus aux populations riveraines et obéissent à des règles administratives d’exploitation. Confronté aux réalités sociales des populations riveraines des forêts, qui sont disposent généralement de petites unités de production agricole avec des performances de productivité très limitées et dont le système de production repose sur la gratuité des ressources offertes par la forêt, l’application de ces nouvelles règles administratives de régulation des droits d’usage n’a pu être observée que partiellement.
Source: Libération,09.03.2010 : MUSTAPHA NAGGAR -Ingénieur en chef au Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification-Maroc

Ingénieux comme astuce !

L'Algerie cher ami reste un cas exeptionnel par rapport a nos voisins, surtout les Marocains l'auteur de l'article est un ingenieur en chef et c'est toujours les EAUX ET FORETS!!!!! Chez nous helas depuis l'independance le secteur a connu des chamboulements et a chaque periode de stabilité les pouvoirs publiques trouvent le moyen de le destabilisé et le faire reculé? il est passé de secretariat d'etat a vice ministere pour devenir ANF en voulant copier ONFrance??? Aprés avoir acquis par la lutte le statut de D G F et lorsque le forestier a pris le vrai rythme de la gestion forestiere d'antan !! un ministre et venu et a tous remis en cause le PNR qui est devenu PLANTER UTILE ET ECONOMIQUE ??? avec en bonus la distribution des ovins, dindons et autres, tous cela au depend de la gestion forestiere, Aprés l'echec cuissant de cette politique le forestier a été remis a l'ordre le meme ministre nous demandes de nous occupés de la foret. Entre temps le secteur de l'environnement qui jusqu'a present ne maitrise meme pas la gestion des dechets ménagés nous rafles la majorité de nos prerogatifs ( zones humides, parcs nationaux,biodiversité, creation de foret recreative.........)Puis vient un autre ministre qui depuis la nuit des temps deteste la couleur verte de nos tenues il nous impose un cadeau empoisonné nommé PPDRI ET NOS responsables qui ne gerent que leurs DECRET et les AVANTAGES QUI VONT AVEC adherent a cela est delaissent le patrimoine forestier qui se degrade a vue d'oeil ,vu que le forestier s'occupe des choses qui ne le concerne pas!!!!! il ne faut pas oublier que les zootechniciens, les phytotechniciens, les veto..... sont plus competents en elevage, arboriculture......chez nous le secteur n'est pas en crise mais il AGONISE cette situation est profitable au affairistes et au voleurs qui sont associés a des entrepreneurs verreux meme cette EGR COMMENCE PAR LA SOUS TRAITANCE ET NON PAR LE RECRUTEMENT DES CADRES ET OUVRIERS AU CHOMAGE. La situation au Maroc est mille fois meilleurs et LE GARDE FORESTIER ET TOUJOURS GARDE FORESTIER contrairement a nous qui somme devenus des jardiniers et des bergers??

a monsieur ELHARAJI
j'aprcie beaucoup se qu vousavez ecrie , et je partge avec foi votre vision merci encore cher colleugue , j'ai toujour dit qui reste encore des forestier honnete

Autre chose Hiradji en ce qui concerne l'EGR ; la contradiction dans les decisions de nos ministere est flagrante d'un coté en cré des macanismes et on encourrage les jeunes a céer leurs propore entreprise pour le secteur de l'agriciulture et les travaux sylvicole et le temps que ces derniers commence a se confirmer comme professionnel, vient cette decission pour renforcer le monopole des affaire et recuperer les retraités de la DGF et du secteur dans cette nouvelles structure qui selectionne quelque ingegneiurs pour travailler comme des naigngres et que les resoponsables retraité de l'administration se paye les benefice qu'il estime a leur propre grille et qu'aucun controle n'ai applicable ni prevus puisque c'est une entreprise de luxe et de partage de benegfice a la meme image des SAFA qui change de costume pour faire oublier les degats des precedent qu'elle desatre et que fait la DGF elle encourrage la mediocrité et tue l'esprit de la decentralisation et de la créativité atravers les entreprise nouvelle et independante
je ne comprend pas commenet on peut irgorer la lois en creant d'autres reglement qui brise la loi il ya le code des marché qui ne s'applique pas a cette EGR si spéciale et pistioonné par l'état c'est que ces contradiction officiel messieurs et medames, si quelqu'un d'entre vous comprend quelque chose dite moi car des fois je souhaite etre en erreur que defendre l'indefendable: que dieu nous donne la force de continuer et de sauve garder ce qui reste de nos forets et notre patrimoine

VERT-BLEU !
L'EAGR a été créée pour réduire la corruption qui touche pratiquement toutes les actions de travaux, de service ou d'acquisition. Cette entreprise va recourir au recrutement de jeunes cadres et techniciens pour être à la hauteur des tâches qui lui sont confiées.
En ce qui concerne les petites entreprises privées, ou entreprises de jeunes; la possibilité de sous-traitance, jusqu'à 20% du plan de charge, peut leur être confiée.

Je te prie d'accepter mon point de vue, car moi j'accepte le tien et je le respecte.

Merci cher collègue Azerine, on ne cherche qu'a être correctement informer pour le bien de nos forets

Bonjour
Je suis pas d'accord mes collègues, pour moi 80 % de volume global des travaux est trop volumineux pour une nouvelle entreprise EAGR .je pense que normalement 50 % pour le démarrage est peu être réalisable et je dit bien sur tout dans les wilaya ou en trouve que des sous secteur (Antenne) et après deux années on fait un bilan et on décident vers les 80 % ou vers les 30 %.
je suis d'accord que la creation de l'EAGR est pour la lutte contre la coruption et pour le recrutement de jeunes cadres et techniciens .Salutation

C'est faux et vous le savez très bien que moi; la corruption ne s'arrête jamais mais change de visage, de dessein, et d'appellation de structure. C'est vraiment stupide de la part de quelques uns qui parlent de n'importe quoi en voulant nous faire avaler cette EAGR comme une institution religieuse. Je dirai même divine !

Prière de nous priver de vos âneries !

L'EAGR a été créée pour réduire la corruption
J'ai dit pour réduire et non faire disparaitre la corruption, cher Monsieur Ray!
L'EAGR ne peut donner des liasses de billets de 1.000 DA à un responsable corrompu.
Et si tu es convaincu que c'est une ânerie, évites de me lire s'il te plaît.
Merci pour ton respect.

....Ah Ya Azerine !! Il ne donnera jamais des billets mais plutot des chèques!!! allez vérifiez si vous voulez. Quelle différence?

Salut Mr Saoud!
Donner un chèque à un particulier doit être justifié par une facture ou une réception de travaux, dument comptabilisé; et que la cour des comptes peut vérifier....
Ou toi-même, en tant que simple citoyen, tu peux porter plainte contre ce détournement.
De toute façon, les voleurs très haut placés de l'Egypte sont en train de rendre des comptes au peuple égyptien.

ÍÓÈ ãÇ ÃæÑÏÊÜÜÜÜÜÜÜå ÌÑíÏÉ ÇáÎÈÑ áåÐÇ Çáíæã 23 ÃÝÑíá 2011 ÇáÚÏÏ 6334
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A Hocine_44
Je suis désolé, mais je n'arrive pas à lire ton message.
Essayes de te régler sur la même longueur d'onde que nous autres.

a Mr Azerine
wala rien compris jétais écris en arabe nalgaha b el handiya .quand je rejoindre a se forum avec mon pseudo et mon mot de passe je la trouvé ( mon écriture ) normale avec des mots arabe très claire . et quand je rejoindre son pseudo je la trouve ( mon objet ) avec des mots comme la langue Indiana ...walah je si pas comment j'ai fais . et merci

salam 3likom hocine_44 je me permets do donner un coup de main si ce n'est pas trop tard, si tu peux changer "l'encodage des caractères" vers "unicode utf-8" tout fonctionnera mieux nchallah

TOUIRI a écrit:

salam 3likom hocine_44 je me permets do donner un coup de main si ce n'est pas trop tard, si tu peux changer "l'encodage des caractères" vers "unicode utf-8" tout fonctionnera mieux nchallah

[quote]


cher ami Touiri
je vous remercie beaucoup et merci pour tes conseils .le problème était réglé sa fait longtemps
baraka laho fike