Actualités : BÉJAÏA EN PROIE À UN GIGANTESQUE BRASIER Quatre blessés et des centaines d’hectares de forêts et de maquis partis en fumée

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/09/03/article.php?sid=122296&cid=2

De gigantesques feux de forêt se sont déclarés depuis la soirée de mercredi passé à l’est de Béjaïa ainsi qu’à travers certaines municipalités de la vallée de la Soummam. Treize localités ont été durement touchées par les feux. Il s’agit des communes de Taskriout, Tamrijt, Melbou, Aït Smaïl, Darguina, Souk El Tenine, Aokas, Boukhlifa, Tala Hamza, Amizour, Oued Ghir, El Kseur et Akfadou.
Quelque 40 départs de feux ont été recensés durant le week-end. Au milieu de la journée d’hier vendredi, l’écrasante majorité des incendies ont été maîtrisés par les agents de la Protection civile et les éléments des services des forêts déployés sur les lieux des sinistres. Seuls, deux foyers demeuraient encore en activité à Toudja et El Kseur, précise le responsable du parc Gouraya dans son intervention sur les ondes de la radio locale. Les premiers bilans parlent de plusieurs centaines d’hectares de forêts et de maquis ravagés par les flammes. Des centaines d’oliviers et autres arbres fruitiers sont également partis en fumée durant ce week-end, selon des sources proches de la Protection civile et la direction des forêts de la wilaya de Béjaïa. On dénombre aussi quatre blessés dans certains feux de forêt enregistrés à l’est de Béjaïa. Il s’agit d’un pompier, deux citoyens de Boukhlifa et un autre habitant à Tichy, selon une source de la Protection civile. Dans certaines régions, les incendies s’étaient rapprochés dangereusement menaçant les habitations et les populations. C’est le cas notamment des communes de Derguina, Taskriout et Souk El Tenine situées à l’est de la ville de Béjaïa. La mobilisation des populations locales aux côtés des secouristes des agents de la Protection civile et les services des forêts a permis de maîtriser les feux et d’écarter le danger qui guettait des habitations. Le mercure a grimpé de façon spectaculaire avec des températures dépassant les 40 degrés à travers la wilaya. Au niveau du chef-lieu de wilaya qui, s’est, faut-il le signaler, retrouvé au cours du week-end encerclé par un immense brasier, une température de 45 degrés a été relevée dans la journée de jeudi. Les journées de mercredi et jeudi ont été particulièrement éprouvantes pour les populations locales, les agents de la Protection civile et les services des forêts de la wilaya. L’air était irrespirable pour cause des immenses fumées noirâtres qui se dégageaient des feux de forêt. La population a vécu en somme un véritable enfer provoqué par les feux de forêt et accentué par la canicule qui y sévissait dans la région. Dans la nuit de jeudi, les feux ont continué à détruire plusieurs dizaines d’hectares du patrimoine forestier de cette région de l’est de la wilaya de Béjaïa mais aussi de l’ouest notamment dans les communes de Toudja, Oued Ghir et El Kseur. Des colonnes de fumée montaient dans le ciel, d’immenses brasiers dévastaient tout sur leur passage. Arbustes, maquis, chênes ou oliviers, pins et sapins brûlaient sous le regard impuissant des agents de la Protection civile devant l’ampleur des feux. Le trafic routier a été durement perturbé sur la route nationale n°9 notamment sur l’axe routier reliant la municipalité de Souk El Tenine à celle de Derguina où selon nos sources, une centrale électrique considérée comme l’une des plus importantes du pays se trouverait gravement menacée par le gigantesque brasier qui consumait le massif forestier de cette région du Sahel. Plusieurs coupures de courant ont été signalées, privant d’électricité la population dans plusieurs communes. Les maigres moyens dont disposent les pompiers n’ont pas pu venir à bout des flammes dont la propagation a été favorisée, selon des pompiers, par des vents violents et une température extrême. Des éléments de la Protection civile des wilayas de Bouira, Sétif et Bordj Bou Arréridj ont été dépêchés en renfort au cours de ce week-end noir pour aider à circonscrire cet embrasement ravageur qui a sévi dans la région. Il aura fallu deux jours de combat acharné pour maîtriser presque tous les feux à l’exception de ceux signalés à El Kseur et Toudja. A l’occasion, il faut saluer l'abnégation, le courage et la résolution des soldats du feu pour les efforts déployés quotidiennement dans le cadre de la lutte contre les incendies durant ces périodes de grande chaleur. Il convient de rappeler que pour la deuxième quinzaine du mois d’août, plus de 70 départs de feux ont éclaté à Béjaïa, détruisant également plusieurs centaines d’hectares de forêts.
A. K.

Pour moi, c'est la première fois que le journalisme du bled parle de forestiers à côté de Sapeurs Pompiers. Il reste que je suis ému tout autant étonné par cette catastrophe qui ne peut être déclenchée en plusieurs communes en même temps sans réfuter qu'ils s'agit de départs non criminels !

L'autre article, dans la même édition, son auteur préfère parler de TRAVAIL DE JOURNALISTE devant l'ampleur des dégâts. Pour faute de "tuyauterie" on s'en prends aux pompistes, divaguant pour tomber vite dans le surmoi...et laisser ainsi lire des âneries, ne sachant que personne ne pourra donner des estimations exactes avant de circonscrire et éteindre définitivement les feux ! Journalisme à l'orée du retour à l'arrivisme ! Ils oublient par ignorance peut-être mais surement par l'accablement de leur incompétence qu'il faut s'investir sur le terrain et ne pas attendre les fax et autre communication téléphonique.
Si on s'y intéresse :

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/09/03/article.php?sid=122295&cid=2

c'est une catastrophe


crime contre la nature

JE TIENS A RENDRE HOMMAGE AU PERSONNEL DE LA CONSERVATION DES FOREST DE BEJAIA NOTAMMENT LES CIRCONSCRIPTIONS ET DISTRICTS AINSI QU A LA PROTECTION CIVILE .

Béjaïa : 1300 hectares ravagés par le feu
le 04.09.11 El watan







Plus de 1300 hectares de forêt, d’arbres fruitiers, de pins d’Alep, de broussailles et de maquis ont été ravagés par le feu.

Le chiffre que vient de communiquer la Conservation des forêts de Béjaïa est celui du bilan provisoire des considérables dégâts causés par plus de quarante départs de feu déclarés en l’espace de deux jours, soit les deux premiers jours de ce mois de septembre.
Pour la seule journée de jeudi dernier, les services des forêts et ceux de la Protection civile ont fait face à pas moins de 21 départs de feu dans au moins treize communes, essentiellement de la vallée de la Soummam et de la côte est de la wilaya, à savoir Béjaïa, Oued Ghir, Amizour, Adekar, Toudja, El Kseur, Boukhelifa, Tichy, Aokas, Darguina, Melbou, Tamridjet et Souk El Tenine. Les pompiers sont venus à bout des derniers foyers dans la journée de vendredi après avoir trouvé des difficultés à accéder à certains espaces forestiers en proie aux flammes.

Un pompier et trois citoyens, qui se sont mobilisés pour prêter main-forte aux agents de la Protection civile et des services des forêts, ont été légèrement blessés. Les moyens de la colonne mobile, stationnée à l’unité principale de la Protection civile du chef-lieu de wilaya, ont été mis à contribution pour venir à bout du sinistre. Par ailleurs, des coupures de courant, vendredi, occasionnées par le feu ont eu lieu à différents endroits de la wilaya, ajoutant à l’atmosphère déjà étouffante. La fine pluie qui est tombée en fin de journée d’avant-hier a été salvatrice pour avoir contribué à éteindre les dernières flammes livrant un décor de désastre que la wilaya n’a pas connu depuis près de dix ans.

Kamel Medjdoub

c'est le peu des forêts qui nous reste !!

Pour la première fois, quelqu'un réitère que ce n'est pas de notre ressort, la lutte ante-feu même celle dans les forêts. Nous faisant dans la prévention...entre autre dans les ouvertures et l'entretien des tranchées pare-feu pour que de gros camions citernes des pompiers y fraient chemin, non pour faire passer des hommes, les pauvres agents forestiers aux pompes dorsales faites pour le traitement des produits maraichers. Ce n'est notre formation ni nos prérogatives d'intervention : c'est un danger pour nous, sans équipement adéquat et spécial.
Dites-moi : Est-ce que quelqu'un a vu un seul forestier en terrain durant les catastrophes des incendies qui ont ravagé le sud de la France au dernier siècle ? Yek on a vu que des Sapeurs pompiers même en piquet d'alerte sur le terrain, avec campement sous tentes, et la couleur était rouge même pour le matériel dont des engins en chenilles spécialement conçus pour frayer chemin dans les terrains accidentés.
Il faut absolument arrêter de nous faire croire que c'est de notre devoir, nous ne sommes pas des hommes de corvées de rechange et de supplice. Il n’y a aucun texte législatif ni juridique qui nous oblige un tel métier que même nos assureurs ne nous le reconnaissent jamais.

Pour le non sens de votre politique qui ne s'apparente qu'à une forme de néo-colonialisme, je vous le redis, Koul wahed innef men guarnou !

Expliquez-nous pourquoi vous continuer à faire gagner des primes et des félicitations, sur le dos des forestiers, pour les autres administrations ?
Est-ce parce que vous n'avez jamais essayé une pompe dorsale -sensée être utilisée dans l'agriculture et remplie à demi, avec un produit traiteur, pour laisser le vide nécessaire à la pression- remplie au plein d'eau, pour peser un fardeau dans les terrains en pentes ?

Non ! Ma djabounach oumalina bech tahrthou alina ya khoubatha ! Emmenez vos fils pour faire ce travail et attendez des félicitations après avoir communiqué oiseusement dans la presse -quand vous le pouvez- (et c'est d'ailleurs le seul domaine sur lequel vous vous borner être des forestiers : au lieu et place de communiquer la science) les résultats et autre estimation sur le sacrifice de nos beaux versants verts ! El mouchkila, h'na krahnakoum ! Bedlou chwia les mensonges ! Partout au monde les services de sapeurs pompiers ont un service intégré spécifique pour des interventions dans les feux de forêts, r'djel ouMatériel...y compris les cartes géo, yaerfou les forêts slila oumlila, ya elli bakhastou bina

Sahit ya El-merdja !