2050 Sauve qui peut la Terre ! 2èime commentaire :
Pour ceux qui souhaitent comprendre comment nous en sommes arrivés à nous désolidariser à ce point de notre Terre-mère, à nous croire au dessus des interdépendances, à imaginer que notre pillage et notre cruauté pourraient être sans fin, ils trouveront peut-être une réponse à la lecture de « 2050 SAUVE QUI PEUT LA TERRE dans lequel Michel Tarrier, loin des mouvances convenues et des systèmes de connivence, nous dit nos quatre vértité, sans pratiquer la langue de bois et sans ménager les faux espoirs qui font vendre...Au diable le politiquement correct !
Ces vérités sont celles d'une vie prochainement invivable...
Ce que tout le monde pense tout bas mais n'ose pas dire publiquement, de peur d'ulcérer et de déplaire.
Nous ne passerons pas le flambeau de notre civilisation à nos enfants.
On croyait pourtant les aimer....
On nous explique comment nous réchauffons notre planète.
On nous bombarde d'informations apocalyptiques sur la disparition des espèces, l'anéantissement des forêts, la mise à sac des écosystèmes les plus précieux, le tarissement des fleuves et des lacs.
Nous voyons autour de nous, chaque jour et au quotidien, comment tout fout le camp, comment les paysages sont rongés par le béton, défigurés par le mitage des campagnes, anéantis par l'édification touristique des littoraux, comment le milieu et nos aliments sont empoisonnés par l'agrochimie productiviste, comment le sol est scalpé par le surpâturage.
Nous sommes dépassés par nos immondices, asphyxiés par les pollutions terrestres, maritimes et génétiques.
Nous constatons que le nombre croissant des cancers environnementaux est une réalité effrayante.
Et voilà qu'« ils » en remettent une couche en nous imposant une illusion transgénique.
Mais on ne nous dit jamais pourquoi cette issue fatale était non seulement prévisible, mais incontournable !
Dans cette enquête sur une fin de Monde, l'auteur développe très clairement sa thèse : une fois divorcée de la Nature et sous sa forme « civilisée », notre espèce ne pouvait qu'enclencher un tel chaos universel. Dans un style qui ne mâche pas ses mots, usant de formules cinglantes, côtoyant la dérision et assénant des vérités qui fâchent, cette analyse du chaos donne la preuve par neuf de notre culpabilité universelle et participe à l'ébranlement de nos certitudes
Le grand désastre dont nous sommes à la fois les auteurs, les témoins et les victimes était aussi incontournable que le seront les épreuves qui nous attendent pour les années à venir.
Ce n'est pas la fin du Monde, mais la fin de « notre » monde...
Autant le savoir tout de suite !