INSTALLATION DU COMITÉ DE PILOTAGE
DU PROJET FEM- BOUGHEZOUL
Une première ville
écologique algérienne
LE COMITÉ DE PILOTAGE
DU PROJET FONDS MONDIAL
POUR L’ENVIRONNEMENT
(FEM) – BOUGHEZOUL A ÉTÉ
INSTALLÉ HIER, POUR
L’ENTAME DE LA RÉALISATION
DE LA NOUVELLE VILLE
BOUGHEZOUL.
Un travail de
longue haleine
impliquant
le FEM et plusieurs
départements
ministériels et organismes et
experts dans le développement
des énergies renouvelables.
Ce projet, initié par le gouvernement
algérien, (pour un
montant global de 20 millions
de dollars) avec le soutien
financier du FEM (10 millions
de dollars) et l’assistance technique
du PNUE, vise à faire de
la ville nouvelle de Boughezoul
dans la wilaya de Médéa une
cité à faibles émissions de carbone,
grâce à l’utilisation des
meilleures pratiques en matière
d’aménagement urbain
durable, au recours à des énergies
renouvelables et à la promotion
généralisée du principe
de l’efficacité énergétique,
notamment dans les domaines
de l’habitat, de l’agriculture et
du transport.
Répartie en plusieurs ateliers,
la rencontre devra se solder
aujourd’hui par une série
de recommandations permettant
la réalisation du projet
dans les délais prévus. Une
démarche qui s’inscrit dans le
cadre de la politique nationale
d’aménagement du territoire
qui impulse une réorganisation
du territoire devant corriger les
déséquilibres constatés et valoriser
ses atouts et ses potentialités.
Le chef de cabinet au
ministre de l’Aménagement du
territoire et de
l’Environnement, Abelkader
Belhadjoudja, a indiqué que ce
projet reposera essentiellement
sur l’utilisation des technologies
énergétiques propres et
sur l’introduction de bonnes
pratiques «zéro carbone» dans
le domaine de l’urbanisme.
«Au-delà de toutes ces considérations
et la stimulation de la
recherche et des opportunités
commerciales, la préservation
de l’environnement, ce projet
représente une plate-forme
unique de coopération institutionnelle
et technique entre les
principaux acteurs engagés
dans l’édification et l’urbanisme
de la ville de Boughezoul».
Selon le directeur du projet
à la division de technologie et
l’industrie et de l’économie
(DTIE- PNUE), Bernard Jamet,
les villes représentent un tiers
de la consommation énergétique,
et 3/4 des émissions de
gaz à effets de serre. En 2030,
60% de population vivront
dans les villes. La consommation
énergétique des villes
s’élèvera à 75%, d’où la nécessité
d’opter pour l’approche
intégrée des villes nouvelles.
Safia D.
horizons du 12102011