Le départ de Benaïssa surprend les cadres du secteur de l’agriculture

Le départ de Benaïssa surprend les cadres du secteur de l’agriculture


L’«éviction» de Rachid Benaïssa du gouvernement n’a pas laissé sans réaction les professionnels du secteur qui ne trouvent pas d’explication «rationnelle» à son départ.

Même si les choix rationnels ne riment pas toujours avec les «méandres» de la politique, le fait de procéder à un changement dans un secteur économique aussi stratégique que l’agriculture devrait répondre principalement au souci d’apporter une meilleure visibilité pour le secteur, une continuité dans les performances réalisées, mais surtout une stabilité à même de rassurer l’ensemble des intervenants dans les différentes filières agricoles. Il faut dire, à ce propos, que le ministre sortant, un fin connaisseur du secteur depuis les années 1980, a réussi à faire retrouver aux agriculteurs cette volonté de renouer avec l’activité agricole en toute confiance, notamment après avoir assaini le dossier du foncier. Son action visait essentiellement à se rapproprier la terre et à assurer l’indépendance alimentaire.

La politique de «renouveau agricole» lancée à son arrivée en 2008 n’a pas tardé, d’ailleurs, à porter ses fruits puisque le secteur agricole a enregistré, durant les quatre dernières années, une croissance moyenne de 13,8% par an. Bien que le pays reste encore dépendant des importations, l’agriculture algérienne a évolué aussi bien pour les céréales que pour les autres produits agricoles de large consommation. Pour cette dernière catégorie, un système de régulation a été également mis en œuvre pour lutter contre les différentes formes de spéculation sur ces produits, notamment la pomme de terre, et assurer par là même les intérêts des agriculteurs. En 2010, pour la première fois depuis 1967, l’Algérie a exporté de l’orge vers la Tunisie.

Certes, «l’événement» était perçu alors comme étant beaucoup plus une action symbolique, mais sa réussite promettait déjà la remise en marche, à moyen terme du moins, de la machine exportatrice. Pourquoi alors change-t-on une équipe qui gagne ? Abdelwahab Nouri, le nouveau ministre en charge désormais du secteur agricole, reconnaît d’ailleurs «les résultats encourageants enregistrés dans le domaine de l’agriculture ces dernières années». Il a indiqué, lors de son installation à ce nouveau poste, qu’il s’attellera à «assurer surtout la continuité du travail accompli jusque-là, afin de garantir le développement du secteur ainsi que la sécurité alimentaire, synonyme de souveraineté nationale». Pourquoi alors n’a-t-on pas alors laissé celui qui a réalisé le travail poursuivre tout simplement sa mission ? 


Lyes Mechti EL WATTAN le 18.09.13 |

Pauvres malheureux, c'est pseudo responsables qui disent n'importe quoi ! Ils ont bien ri sur les forestiers avec ce programme PP nanahoum ! Yaw rahoum khayfine men le nouveau ministre qui va surement les fouetter en leur disant : Debouuuut, les charlatans ! Assez de renflement sur le dos des forestiers, ça vous incombe la responsabilité du secteur flaha, koul wahed innef men guarnou  

Quant aux médias, pas de commentaire ! On a assez lu que ce programme tant chanté est une ridicule perte de gros milliards pour des résultats macabres. Mais comm à l'habitude, on tombe bien sur des journalistes qui montrent directe leur alliance à tout ce qui brille Argent. Le métier n'a pas encore fait son siècle

...depuis 1967, on a réussi pour la première fois en 2010 d'exporter de l'orge..ababaBAAA Majhouuud kbiiiiir ya eRaïs. Le nouveau ministre n'a fait que dans la formule d'usage pour dire au-revoir à Benaïssa l'évincé par ses propres choix et résultats. Nouri est dans l'obligation de faire du renouveau dans la légalité des choses en commençant à donner un bon coup de pied dans la fourmilière des faignants, y a plus de place pour les magasins de fantaisies, le bled cumule les dérives de nos politiques.

A propos ! Le Ministre devrait ( c'est son devoir même) éjecter le DG qui n'a fait aucun acte de bravoure pour exposer l'état de notre secteur tant malmené par son prédécesseur. Barakat, on doit changer de politique de faire pour....le boulitique ! Le mensonge ne sert à rien et ne dure point.

Un ministre comme les autres

Je ne vois pas tellement de différence entre Rachid Benaissa et ses prédécesseurs. On continue encore à importer massivement des denrées alimentaires malgré une situation climatique favorable à l’intensification agricole.Il a mis hors circuit ses chercheurs (le statut EPST de l'INRAA et INRF a été gelé sous son règne) et a préféré travailler avec un ramassis de technocrates pour soigner son image de marque.Qu'il parte!

hydroroads le 18.09.13 |

"Peuple faignant et voleur." On dit que c'est une inscription trouvée sur une pierre vestige des Romains, ici chez-nous.

Pour contrôler ces guignoles, qu'ils soient des ministres, directeurs ou présidents, hélas, la Voix du peuple qu'on dit souverain, se trouve confisquée par ces deux chambres Parlementaires...composées de fils de voleurs de poules.

Nous ne devrions attendre personne, basta ! Si notre Union est calfeutrée par cette UGTA, changeons de vouloir cacher le soleil par le tamis....et passons à l'oeuvre.
Si on continue à se laisser stupéfiés par leur boulitique Opium du peuple, dites-nous pourquoi débourser pour des cons aliénés ?
Nous avons longtemps attendu ces CHANTIERS que vous nous aviez promis pour structurer notre cause. Et vous nous aviez fait des signes que vous trébuchiez sur des problèmes. Dites-nous qu'est-ce qu'il faut faire alors ? Vous n'avez plus de communiqués ??? Est-ce l'effet de l'opium ou quoi ?

agriculture en Algérie =0

Il Falait dire tous ça avant son éviction....pour le moment c'est un sujet dépassé

Oooh que oui ! Nous l'avions bien contesté, ce waziir echaïr pendant que d'autres ne faisaient que regarder et même vouloir nous contredire, s'essayant dans la taquinerie diplomatique ou sentant leur alliance menacée.