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| LE MONDE DES OISEAUX | |
| | Auteur | Message |
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briki atmane Capitaine
Nombre de messages : 325 Age : 66 Localisation : BATNA ALGERIE Occupation : chef service faune et flore Humeur : syndicaliste Réputation : 55 Date d'inscription : 04/02/2009
| Sujet: LE MONDE DES OISEAUX Jeu 1 Sep 2011 - 13:29 | |
| Introduction
De temps immémorial, les oiseaux ont captivité font l'imagination des hommes du monde entier : Leur vol, leurs chants, leurs couleurs, leurs parades et leurs migrations comptent parmi les merveilles les plus fascinantes de la nature (Christophe M. P., 1991).
Le monde des oiseaux compte plus de 9000 espèces, et aucun groupe d'animaux, pas même, les mammifères, dont nous somme, ne suscite autant notre intérêt. Leurs couleurs, leurs chants, leur présence se combinent pour en faire les objets idéaux d'étude ou le plaisir esthétique (Christophe M. P., 1991).
La classe des oiseaux représente parmi les vertébrés une unité bien définie par la présence de plumes. La plume n’est toutefois qu’une des manifestations de l’adaptation au vol, très oussée chez la plupart des oiseaux et se traduisant par la modification du squelette (aile, etc.) et
L’hypertrophie des systèmes circulatoire, musculaire (avec insertion spéciale sur le bréchet) et respiratoire (sacs pneumatiques jusque dans les os).
La capacité de déplacement rapide par le vol, qui n’a été perdue que(dans quelques cas particuliers, donne aux oiseaux une certaine indépendance vis-à-vis du milieu (migrations périodiques vers des zones favorables) ou la possibilité d’exploiter des sources de nourriture telles les essaimages d’insectes, mais elle implique une forte dépense énergétique.
Les oiseaux sont des homéothermes, ce qui accroît leur indépendance vis-à-vis du milieu ambiant et leur permet une activité cérébrale élevée, mais ce qui se traduit encore par un métabolisme intense. Libérés des conditions ambiantes, mais soumis à de fortes exigences trophiques, les oiseaux présentent encore deux particularités importantes au point de vude e leur écologie. Les oiseaux pondent des oeufs qu’ils doivent incuber et sont, de ce fait, fixés à un territoire au moins pendant Ieur reproduction.
La croissance est limitée aux premiers stades juvéniles et la taille adulte est atteinte dès l’âge de quelques semaines à quelques mois. Celui qui étudie les oiseaux ne doit pas perdre de vue qu’ils évoluent dans un espace aérien en général, que leurs réactions sont surtout visuelles et auditives, que leurs comportements sont complexes mais stéréotypés du fait même des structures cérébrales (striatum).
Notons enfin que le nombre des espèces est relativement élevé et que, le principe de spécificité des niches écologiques étant grossièrement vérifié, chacune présente des préférences marquées pour certains paysages et climats, pour sa nourriture, son
Site de nidification, etc. ( JACQUES V).
CHAPITRE 1 :
LE MONDE DES OISEAUX
1-La biogéographie des oiseaux :
La biogéographie est l’étude de la distribution des espèces dans le monde, celui-ci est divisé en une série de régions, dont chacune possède son avifaune caractéristique.
La manière dont les oiseaux sont distribués à la surface du monde dépend largement de la géographie physique, et particulièrement de l’habitat et du climat, ainsi que de l’écologie de l’espèce en question, c'est-à-dire de son alimentation, de ses besoins en sites de nidification, de la présence de prédateurs (CHRISTOPHER M. P., 1991).
L’homme peut réduire l’aire de distribution d’une espèce, par l’extermination local de cette espèce, ou par la distruction de son habitat, l’homme peut aussi agrandir l’aire de répartition d’une espèce de façon délibérée, en l’introduisant dans des zones ou elle n’existait pas auparavant (CHRISTOPHER M. P., 1991).
Les régions avifaunistiques du monde reflètent l’histoire ancienne de la planète Terre et de ses masses continentales, dont chacune est caractérisée par une série d’espèce données. Il y a environ 300 millions d’années, on ne trouvait pratiquement qu’un seul continent à la surface de la terre, le Gondwana. Au cours des millénaires, cette masse s’est morcelée petit à petit, et les continents tels que nous les connaissons aujourd’hui prirent forme (CHRISTOPHER M. P., 1991).
2-Les grandes régions zoo- géographiques du monde :
v La région Australasienne :
La région Australasienne s’est séparée du continent il y a 50 millions d’années. La région qui est maintenant l’Australie dériva alors vers l’Asie du Sud-Est, mais la distance permettant à de nombreux oiseaux de l’atteindre était probablement trop grande jusqu’il y a environ 10 millions d’années. A cette époque son avifaune avait été isolée assez longtemps pour que des lignées tout à fait originales se soient formées.
L’avifaune de cette région est constituée d’oiseaux indigènes auxquels s’ajoute une avifaune originaire de la région orientale. Des 64 familles qui nichent dans la région australasienne, 15 sont endémiques : les casoras, les émueus, les kiwis, les aégothéles…etc. Les familles absentes de la région australasienne, mais présentes dans les autres régions de l’ancien monde, incluent les flamants, les vautours, les faisans, les pics et les pinsons.
v La région Ethiopienne :
Cette région, parfois appelée Afro tropicale, n’est pas la diversité climatique des autres, et de vastes zones ne reçoivent relativement que peut de pluie. Elle possède de la sorte une grande proportion de déserts, de prairies et de savanes. En conséquence, on y trouve beaucoup d’oiseaux terrestres et consommateurs de graines, et relativement peut d’oiseaux d’eau, les représentant des 72 familles y niche, dont 7 sont endémiques (autruche, moqueur d’Afrique…).
v La région néarctique :
Il y a très longtemps, la région néarctique était reliée à l’Europe par le Groenland. A diverses époques géologiques, le détroit de Béring s’est trouvé exondé, permettant ainsi des échanges avec l’Asie, de sorte que les régions néarctique et paléarctique sont souvent rassemblées en une grande région holarctique. La région néarctique possède un climat froid au nord et relativement pauvre en espèces. Une de ses caractéristiques en ce qui concerne le distribution des oiseaux, est la disposition nord-sud des grandes chaînes de montagnes, comparée à celle, est-ouest.
Des 61 familles d’oiseaux que l’on trouve dans cette région, aucune n’est endémique. Y vivent des espèces représentatives de grues, de coucous, de tyrant…ect.
v La région paléarctique :
Actuellement bien délimitée par les océans Atlantique et Pacifique, possède des frontières assez floues vers le sud, ou elle se fond dans les régions orientale et éthiopienne. Le Sahara formant une barrière bien plus efficace au passage des oiseaux que la Méditerranée. L’avifaune de l’Afrique du nord appartient sans conteste à la région paléarctique. Cette région est de lion la plus vaste des six. En dépit de son immensité, son avifaune est relativement peu variée, ce qui est du au climat froid de sa partie nord. La plupart des espèces nicheuses y sont migratrices, hivernant au sud dans les régions éthiopienne et orientale.
Des 69 familles qui nichent dans la région paléarctique, aucune n’est endémique. Parmi les autres oiseaux représentatifs on peut citer des plongeons, des sternes, des fauvettes…ect.
v La région orientale :
Ou d’Asie de Sud, le climat de cette région est essentiellement tropical, et les précipitations y sont abondantes. Son avifaune présente le plus d’affinités avec la région éthiopienne. Des 66 familles qui nichent dans la région orientale, seulement deux, les chloropséidés et les irénidés, sont endémiques.
v La région néotropicale :
C’est la région la plus riche de toutes en espèces d’oiseaux : un tiers de toutes les espèces connues au monde y sont nicheuses, et même la moitie du total mondial si on ajoute à ce nombre les visiteurs d’hiver. Une de ses grandes différences avec les autres régions est que 70% de sa surface est à basse altitude, bien arrosée et tropicale ; 32% de sa surface est couverte de forêts tropicale humides (comparés au 9% de l’Afrique et au 4.5% de l’Australie). Il y à au moins deux fois plus de familles endémiques dans la région néotropicale que n’importe quelle autre (CHRISTOPHER M. P., 1991).
3- La migration des oiseaux :
Pour la plupart des espèces la migration consiste à voyager deux fois par an entre une aire de reproduction estivale et une aire d’hivernage plus clément. Il existe parmi les oiseaux migrateurs des espèces qui volent le jour et d’autres qui voyagent la nuit, parmi les premières, citons les cigognes et les rapaces. Le second groupe réunit des espèces qui pratiquent des vol battu continu à haute altitude on peut citer, les vanneaux, les canards…, la plupart des oiseaux migrent à moins de 1000 mètres d’altitudes, seul les plus puissant volant plus haut.
Les oiseaux migrateurs doivent savoir trouver leur chemin de façon précise, la plus petite erreur peut leur faire manquer leur but et provoquer la mort d’un grand nombre d’individus. Les scientifiques ont découvert que les oiseaux ont développé au cours de l’évolution une grande diversité de système de navigation. La plupart peuvent en utiliser plusieurs, et en particulier l’horloge interne (CHRISTOPHER M. PERRINS 1990 ; Frieder Sauer et Reinhard Witt, 1998).
4- Classification des oiseaux :
La classification des oiseaux en est actuellement à un stade de remaniements profonds. De nouvelles techniques, et particuliérment celles qui permettent de comparer les A.D.N. des différentes familles, et même des espèces, indiquent qu’il est nécessaire d’apporter des modifications importantes à la classification traditionnelle.
Les oiseaux forment la classe Aves du phylum des chordés, à l’intérieur de cette classe, les oiseaux ont été divisés en deux sous-classes, les archaeornithes, incluant Archaeopteryx et des oiseaux fossiles à dents comme Hesperonis, et les neornithes qui comprennent tous les autres.
Ce dernier groupe à été divisé à son tour en deux superordres, les paléognanthes et les néognanthes. Les premiers comprennent les grands oiseaux incapables de voler comme l’Atruche, alors que les seconds comprennent tous les autres oiseaux actuels. Cette division repose essentiellement sur la structure du palais osseux.
Il existe un peu plus de 9000 espèces d’oiseaux actuelles, réparties entre 28 et 30 ordres. Au sein des néognathes, l’ordre des passériformes en contient plus de la moitie à lui seul. On le désigne par le nom des passereaux, et on trouve parmi eux des oiseaux comme les grives ou les mésanges. L’ensemble des autres ordres est souvent désigné sous le nom des non-passereaux (CHRISTOPHER M. PERRINS, 1991 ; HERMANN H., 1996 ; ALLAIN B.D., 1997).
v Superordre des Paléognathes : Comprend cinq ordres différents. On appelle souvent les quatre premiers ordres des ratites « radeau ».
v Struthioniformes : L’Autruche. Grands oiseaux africains incapables de voler.
v Rhéiformes : Nandous. Grands oiseaux sud-américain, incapable de voler.
v Casuariformes : Cet ordre comprend deux familles : les dromaiidés et les casuariidés, Grand oiseaux, incapables de voler.
v Aptérygiformes : Kiwis. Oiseaux incapables de voler de taille moyenne.
v Tinamiformes : Tinamous. Oiseaux d’Amérique centrale et du Sud. Il s’agit peut être d’un groupes d’oiseaux primitif.
v Superordre des Neognathes : Comprend 28 ordres différents :
v Sphéniciformes : Manchots. Oiseaux marins hautement spécialisés de l’hémisphère sud, et dont les ailes sont modifiées en aillerons propres à la nage.
v Gaviiformes : Plongeons. Oiseaux aquatiques, nichant aux hautes latitudes de l’hémisphère sud. Ils se reproduisent en générale en eau douce, mais passent l’hiver en mer.
v Podicipédiformes : Grèbes. Oiseaux plongeurs de taille moyenne à petite. Tous nichent en eau douce, mais beaucoup hivernent en mer.
v Procellariiformes : Procellariens. Grand groupe d’oiseaux marins, comprenant quatre familles. Ils possèdent un humérus long, et ce sont leurs grandes ailes qui confèrent aux albatros. Les quatre familles sont très semblables en ce qui concerne la reproduction.
v Pélécaniformes : Autre grand groupe d’oiseaux marins, regroupant six familles. Ces familles sont trop petites, sauf celle des cormorons. Tous les oiseaux sont des piscivores, et la plus part sont des marins.
v Ciconiiformes : Ordre important comprenant de grands échassiers.
v Ansériformes : Grande famille regroupant les canards, les oies et les cygnes qui ensemble constituent la famille des anatidés, ainsi qu’une petite famille, les anhimidés.
v Falconiformes : Très grand ordre comprenant cinq familles.
v Galliformes : Gallinacés. Cet ordre vaste, la plut part de leurs espèces sont des végétariennes, vivant au sol.
v Gruiformes : Ordre complexe, ne comportant pas moins de douze familles.
v Charadriiformes : Cet ordre, vaste et largement répondu, se divise en trois sous- ordres.
v Ptéroclidiformes : Gangas. Confinés dans les zones sèches de l’Ancien monde.
v Columbiformes : Pigeons et tourterelles, les Columbiformes constituent un ordre vaste et à distribution mondiale.
v Psittaciformes : Perroquets, y compris les loris, les perruches, les cacatoès et les aras, habitant presque tous les tropiques.
v Trogoniformes : Cet ordre modeste ne comprenant que la seule famille des trogonidés.
v Coraciiformes : Ce grand ordre comprenant neuf ou dix familles.
v Piciformes : Cet ordre contient une grande famille, celle des picidés, une famille moyenne (les bucconidés), ainsi que quatre petites.
v Passériformes : De loin le plus vaste ordre d’oiseaux, comprenant quelque 60 % des espèces connues (Christophe M. Perrins 1991).
v Les Ciconiiformes :
Ordre important comprenant de grands échassiers, qui se nourrissent essentiellement de poissons, des amphibiens, et des insectes, comme des criquets. Il comprend trois famille principales: ardéidés (hérons et butons), ciconiidés (cigognes) et threskiornithidés (ibis et spatules), ainsi que deux familles comprenant une espèce aberrante chacune, les scopidés (ombrette) et les balaenicipitidés (balaeniceps), et enfin une petite famille des phoenicoptéridés (flamants).
Les origines de cet ordre ont fait l’objet de bien de discussions, et il est possible que toutes les espèces que l’on y à placées ne soient pas étroitement apparentées. On a supposé des affinités avec les pélécaniformes et les gruiformes. (Christophe M. Perrins 1991 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Jeu 1 Sep 2011 - 16:51 | |
| merci Atmane pour le partage |
| | | Mismascula
Nombre de messages : 36 Age : 57 Localisation : En plein Forêt. Occupation : Forestier. Humeur : kima nass. Réputation : 0 Date d'inscription : 09/01/2011
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Jeu 1 Sep 2011 - 21:15 | |
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| | | fatininaa
Nombre de messages : 7 Réputation : 0 Date d'inscription : 01/01/2012
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Dim 1 Jan 2012 - 18:16 | |
| slt ça va svp je suis besoins à des documents sur la mésange bleue ultramarine si vs pouver m'aider merci d'avance | |
| | | atmoh300 Commandant
Nombre de messages : 571 Age : 49 Localisation : Sétif Occupation : Ins Principal Humeur : Bonne Réputation : 23 Date d'inscription : 12/06/2009
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Dim 1 Jan 2012 - 20:54 | |
| Mésange bleue Cyanistes caeruleus - Eurasian Blue Tit
Identification : La mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du bec à la nuque. Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et les couvertures alaires. Le bec est conique, petit et pointu, de couleur bleu-gris. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts sont bleus. Le juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l'adulte. Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotte d'un bleu plus terne.
Le Chant: La Mésange bleue zinzinule. Le cri de la mésange bleue est un petit cri aigu "tsi-tsi". Son chant reprend les éléments du cri en les prolongeant. Sur le continent, il comporte presque toujours un trille très aigu.
Habitat : La mésange bleue est présente dans presque tous les habitats dans les régions de feuillus, bois et jardins compris. Par contre, elle est absente dans les forêts pures de conifères. On peut la trouver en montagne jusqu'à 1200 mètres.
Distribution : La mésange bleue est sédentaire dans son habitat. Elle vit en Europe, au Moyen-Orient et dans le nord-est de l'Afrique. Des études récentes sur la génétique ont montré que les mésanges bleues constituaient en fait deux groupes différents. Nous avons maintenant deux espèces, Parus caeruleus en Europe et Parus teneriffae en Afrique du Nord, aux Canaries et sur l'île de Pantelleria, seule portion du continent européen où cette "nouvelle" espèce se reproduit.
Comportements : La mésange bleue cherche sa nourriture en hauteur dans les arbres. En hiver, elle fréquente les jardins, émettant un cri strident quand d'autres oiseaux viennent à la mangeoire. Malgré sa petite taille, elle est batailleuse et sait se montrer agressive pour chasser les intrus de même taille qui veulent lui faire concurrence. C'est une migratrice partielle en Europe. Les oiseaux de nos régions sont généralement sédentaires mais les espèces vivant en Europe Centrale sont affectées par les mouvements en hiver. La parade nuptiale comprend des vols effectués par le mâle depuis la cime d'un arbre avec les ailes très étendues. Le mâle vient aussi se percher près de la femelle avec la crête hérissée, les ailes tremblantes à demi-ouvertes et tombantes. Il pratique aussi l'offrande de nourriture à la femelle qui réclame comme un poussin, en faisant trembler ses ailes. Pour attirer la femelle au nid, le mâle effectue de lents glissés vers le nid pour inviter la femelle à y aller. La mésange bleue dort dans le lierre ou les feuillus, mais aussi dans des endroit abrités comme des creux ou des trous quand il fait mauvais temps.
Vol : La mésange bleue vole habituellement avec un vol oscillant, s'arrêtant brusquement sur un perchoir. Elle effectue des vols courts d'un arbre à l'autre ou de longues distances d'un vol ondulant.
Nidification : La mésange bleue se reproduit d'avril à juillet. Le nid est placé dans un trou d'arbre, une cavité de mur ou dans un nichoir. Il est bâti avec de la mousse, sa coupe est garnie de laine. La ponte est constituée de 9 à 13 oeufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. Seule la femelle couve et le mâle s'occupe du ravitaillement de la famille. L'envol des jeunes s'effectue à 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines. Certains couples font une seconde ponte régulière en juin.
Régime : En hiver, les mésanges bleues chassent sans discontinuer les oeufs et les larves d'insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises, pucerons) qu'elle complètent avec des graines d'oléagineux. Elles ont une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se laissent pendre à l'extrémité d'une brindille au sommet d'un arbre, souvent la tête en bas, et débarrassent la végétation des insectes parasites (surtout oeufs et larves). Lorsqu'elles en ont terminé avec une brindille, elles s'installent sur la suivante avec des mouvements de balancier caractéristiques, et poursuivent leur œuvre utile. Les mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang pour les arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et d'autres espèces dont elle apprécie le nectar. Elle peut causer des dégâts aux bourgeons et aux fruits mûrs, mais cela est largement compensé par sa consommation d'insectes. La mésange charbonnière, la mésange nonnette et la mésange bleue peuvent cohabiter dans la même forêt. Afin d'éviter la concurrence, chaque espèce cherche dans des endroits différents : la charbonnière dans la partie inférieure des arbres, la nonnette parmi les branches médianes et la mésange bleue dans la cime des arbres et à l'extrémité des branches.
Protection / Menaces : Les populations de mésanges bleues ont décliné ces 40 dernières années, à cause de la perte de leur habitat forestier. Les durs hivers sont également une lourde menace. L'espèce a quelques prédateurs de nids tels que les écureuils et les pics. Cependant, l'espèce est commune et largement répandue dans tout son habitat.
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| | | moha Brigadier
Nombre de messages : 55 Age : 66 Localisation : jijel Occupation : forestier Humeur : sydicaliste Réputation : 2 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Mar 3 Jan 2012 - 21:30 | |
| UNE FORMATION AYANT POUR THEME LES TECHNIQUES DE MULTIPLICATION DE L OLIVIER ET DU CHENE LIEGE SERA ORGANISEE AU CENTRE DE FORMATION DES AGENTS TECHNIQUES SPECIALISES DES FORETS DE KISSIR COMMUNE D EL AOUANA WILAYA DE JIJEL LE 05/01/2012 ° CETTE JOURNEE A ETE PROPOSEE PAR LA CONSERVATION DES FORETS DE LA WILAYA DE JIJEL DANS LE BUT D AMELIORER LES CONNAISSANCES DES FORESTIERS DE TOUTES LES WILAYAS DU NORD SUR LES CARACTERISTIQUES DE CES DEUX NOBLES ESSENCES . A CET EFFET DES INVITATIONS ONT ETE ADRESSEES A TOUTES LES CONSERVATIONS CONCERNEES AINSI QUE LES DIRECTIONS DES SERVICES AGRICOLES AFIN DE DESIGNER DES AGENTS ET CADRES TECHNIQUES POUR ASSISTER A CETTE MANIFESTATION. NOTONS QUE LES CONFERENCES SERONT ANIMEES PAR L INSTITUT DE TECHNOLOGIE DE L ARBORICULTURE ET DE LA VITICULTURE DE CONSTANTINE AINSI QUE L INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE FORESTIERE. SOYEZ LES BIENVENUS A JIJEL.
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| | | pin forestier
Nombre de messages : 25 Réputation : -1 Date d'inscription : 08/12/2011
| Sujet: Re: LE MONDE DES OISEAUX Lun 9 Jan 2012 - 21:05 | |
| Un reportage à été publié aujourd'hui par le journal El Watan sur la chasse de l'outarde pratiquée par les Emirs du Golfe dans la région d'El Bayadh,voici un extrait: Un oiseau devenu précieux comme le diamant. L'outarde houbara|en outardes les steppes algériennes, lieu d'origine de l'animal|été perturbé par les chasses intensives|que penser du lâcher dans la nature de 150 outardes effectué en octobre dernier, à 160 km de la ville d'El Bayadh, entre Labiodh Sidi Cheikh et Brézina|les organisateurs de ce premier lâcher d'outardes d'élevage en Algérie|tout simplement d'un effort pour repeupler la région en outardes|en appui au projet de réalisation du centre de reproduction de l'outarde|coupables de la disparition de l'outarde houbara|«Cette première réintroduction de l'outarde houbara dans la steppe algérienne|La chasse traditionnelle pratiquée par les Arabes|Depuis la fin des années 1990, les chasses à l'outarde menées par les émirs et leur soldatesque dans les périmètres d'El Bayadh et de Naâma|l'outarde et d'autres animaux|la viande et les oeufs de l'outarde houbara|Réintroduction de l'outarde dans les steppes|cycle de reproduction de l'outarde|une antenne à Labiodh Sidi Cheikh pour «contribuer à la réintroduction de l'outarde houbara dans les steppes|à coups de millions de dollars ce processus d'élevage pour simplement voir l'outarde repeupler la région|l'outarde avec le faucon|tout car l'outarde|l'outarde figure sur une liste de 23 espèces animales protégées . Des émirs du Golfe chassent l’outarde en Algérie
l'outarde en Algérie|incursions dans la région giboyeuse de Ras El Miad, renommée notamment pour ses outardes dont la chair|L'outarde, dont l'envergure|D'ailleurs l'outarde|10 000 outardes en Afrique, dont 50% en Algérie|les agressions causées à l'environnement local et la dégradation du biotope naturel des outardes du fait de ces séances cynégétiques la ciblant|chapeauté, à travers le Centre national de recherche aviaire (NARC) d'Abu Dhabi, une vaste opération de réintroduction de 500 spécimens d'outardes dans la région d'El Bayadh en octobre 2011 et que des opérations similaires|l'outarde houbara, mais aussi la gazelle dorcas|Depuis quelques années déjà, à cette même saison, dans un climat agréable et habituellement favorable à la chasse, l'immense espace dévolu à leur plaisir|au fil des ans, décimé par fauconnerie les populations d'outardes du pays|L'outarde houbara (chlamydotis undulata), vraisemblablement en voie d'extinction|le pillage des nids d'outarde, ne laissant aucun moyen à cette espèce de reconstituer sa population | |
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