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| Anatomie d'un oiseau | |
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FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:05 | |
| 1-Topographie d'un oiseauTopographie d'un oiseau © oiseaux.net Texte de Didier Collin pour le site www.oiseaux.net
Dernière édition par DG le Mer 3 Déc 2008 - 1:08, édité 1 fois | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:07 | |
| 2-Le squelette squelette d'oiseau © BIODIDAC Les oiseaux ont une anatomie proche de celle de l'homme : on retrouve les mêmes composantes aux mêmes endroits chez l'homme et l'oiseau (yeux, oreilles, crâne, vertèbres, poumons, coeur ...). Néanmoins, il existe quelques différences qui permettent à l'oiseau de voler. Le squelette Le squelette de l'oiseau possède toutes les caractéristiques d'un squelette de vertébré. Il a cependant subi certaines modifications importantes pour permettre le vol. En effet, la plupart des os d'un oiseau sont creux. L'oiseau est ainsi moins lourd. Mais à l'intérieur des os, des entretoises assurent un maximum de solidité. Le bec Crâne d'oiseau © BIODIDACFormé de deux ou plusieurs lames cornées qui entourent les maxillaires, le bec a une forme très variable selon le régime alimentaire. À côté du bec très court et largement fendu des hirondelles et martinets, apte à la capture des insectes en vol, existent des becs très minces et fort allongés comme celui du courlis cendré, de l'ibis, de l'avocette, ou crochus comme chez les rapaces diurnes et nocturnes ainsi que les pies-grièches. Le bec de nombreux canards, assez large et aplati, filtre les particules alimentaires dans l'eau. La coloration du bec peut varier selon le sexe ou la saison (macareux, moineau). Les pattes Bassin et pattes d'oiseau © BIODIDACLes doigts des membres postérieurs peuvent être courts (martinets) ou très longs. Les griffes qui les terminent sont particulièrement allongées, robustes et recourbées chez les grands Rapaces (la plus grande griffe de la harpie atteint 64 mm de long) ou au contraire aplaties comme des ongles (grèbes). Normalement, ce sont les deuxième, troisième et quatrième doigts qui sont tournés vers l'avant et le premier (pouce) en arrière, mais les Pics ont les premier et quatrième en avant et les deux autres en arrière. De nombreux oiseaux ont les doigts reliés par une peau (palmure), dont la surface est plus ou moins importante. Si le bec trahit le régime de l'oiseau, la forme des pattes renseigne sur son genre de vie. Les Oiseaux qui explorent l'eau peu profonde ont des pattes très allongées (flamants, hérons), mais on trouve le même caractère chez des espèces terrestres (outardes, serpentaire). Les espèces au genre de vie aérien (hirondelles, colibris) ont des pattes extrêmement courtes, ainsi que celles qui grimpent sur les arbres (pics). Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:09 | |
| 3-Les organes Système respiratoire © BIODIDACIls sont aussi comparables à ceux des autres vertébrés, avec toutefois quelques modifications. Son métabolisme notamment est beaucoup plus élevé que chez la plupart des autres animaux, ce qui explique la grande dimension de son coeur. De même, son appareil respiratoire complexe est très efficace : Appareil respiratoire Le corps de l'oiseau possède une multitude de petites poches : les sacs aériens. L'air circule dans ce système de sacs reliés les uns aux autres à la manière du sang dans l'appareil circulatoire humain. Les poumons sont situés de telle façon que l'air les traverse de façon continue et ne dépend pas des mouvements d'inspiration et d'expiration. L'apport d'oxygène dans le sang est par conséquent ininterrompu. Voilà pourquoi l'oiseau se débrouille si bien avec des poumons pourtant beaucoup plus petits que chez les autres vertébrés. système respiratoire © BIODIDACChez les Oiseaux, l'ensemble trachée-bronches-poumons ne constitue pas un système clos ; en effet, les bronchioles n'aboutissent pas dans des alvéoles pulmonaires, mais se ramifient dans le tissu pulmonaire, le traversent et se prolongent par des sacs aériens (au nombre de neuf) situés dans la tête et le tronc. Les poumons sont petits. L'organe vocal est le syrinx, situé à la bifurcation des deux bronches. Chez certaines espèces comme les grues, la trachée sert de caisse de résonance et est démesurément allongée. Appareil circulatoire Le cour a quatre compartiments (deux oreillettes et deux ventricules). La circulation du sang est double et le sang veineux ne se mêle jamais au sang artériel. Le cour est très volumineux chez les bons voiliers (colibris) où il représente en moyenne 2 p. 100 du poids total, alors que chez certains oiseaux qui volent à peine, il n'en forme que 0,25 p. 100. Le nombre de contractions cardiaques par minute s'élève des Oiseaux purement terrestres et volumineux (autruche : 140) aux petites espèces (mésanges : de 800 à 1 000). La température interne est en moyenne de 40 à 41 °C et atteint 43,5 °C au maximum. Quelques Oiseaux entrent en léthargie quand les conditions climatiques leur sont défavorables (jeunes martinets, un engoulevent américain). Autrement, les Oiseaux, même de petite taille, qui vivent dans les régions arctiques ont une température à peu près constante. En hiver, ils ébouriffent leurs plumes et emprisonnent ainsi de l'air qui diminue fortement les pertes caloriques. La période la plus critique est la nuit, où ils ne peuvent se nourrir. Pour éviter au maximum un refroidissement fatal, certains se serrent les uns contre les autres comme le font les mésanges à longue queue ou les manchots empereurs. À l'inverse, en été, les Oiseaux évitent toute élévation excessive de leur température en appliquant les plumes contre le corps et, si nécessaire, en ouvrant le bec pour augmenter la quantité d'air qui circule dans l'appareil respiratoire. Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:11 | |
| Appareil digestif et aliments.L'appareil digestif comprend la cavité buccale, avec la langue et les glandes salivaires, l'oesophage, l'estomac, l'intestin et les glandes annexes. La langue a une forme variable selon les groupes et le régime alimentaire. Ainsi, les Oiseaux qui mangent du nectar et de petits insectes collectés dans les fleurs ont une langue très longue, plus ou moins divisée en deux ou quatre lanières parfois enroulées sur elles-mêmes pour former un tube et terminées par des poils fins qui jouent le rôle d'une brosse. Les pics ont eux aussi une langue très longue dont l'extrémité est parfois garnie de soies cornées destinées à retenir les insectes découverts dans le bois. À l'opposé, les pélicans ont une langue minuscule (1 cm) au rôle des plus réduits, car ces oiseaux avalent leurs proies tout entières. Les glandes salivaires qui débouchent dans la cavité buccale sont très développées chez les martinets. Leur sécrétion durcit à l'air et ces Oiseaux l'utilisent comme matériau pour faire leur nid. L'osophage est un tube mou qui présente parfois un renflement plus ou moins accentué, le jabot. Un véritable jabot n'existe que chez les Galliformes et les Colombidés ; il sert de réservoir pour la nourriture et, chez les pigeons et tourterelles, produit le " lait de pigeon ", aliment des petits durant leurs premiers jours. Un faux jabot existe chez les Rapaces diurnes à qui il sert uniquement d'entrepôt pour les aliments. Système digestif de l'oiseau © BIODIDACL'estomac est divisé en deux parties : l'estomac glandulaire, qui contient des glandes digestives dont la sécrétion imprègne les aliments avant qu'ils ne subissent un broyage mécanique dans le gésier ; ce dernier, ou estomac musculaire, a des parois très épaisses et garnies de lames cornées chez les Oiseaux qui mangent des graines. L'intestin aboutit au cloaque, où débouchent également les conduits urinaires et sexuels. Le cloaque communique avec l'extérieur par l'anus. Les Oiseaux ont un foie très volumineux, un pancréas, mais la vésicule biliaire n'existe pas toujours. Les reins, qui filtrent les impuretés charriées par le sang, sont volumineux et situés contre la colonne vertébrale dans l'abdomen. L'urine, très concentrée, a l'aspect d'une pâte blanche. Il n'y a pas de vessie (sauf chez l'autruche). La variété des régimes alimentaires est très grande chez les Oiseaux, mais les vrais sténophages (ceux qui se nourrissent d'une seule catégorie d'aliments : par exemple, hirondelles et martinets qui mangent uniquement des Invertébrés aériens) sont rares. Citons les principaux régimes alimentaires : granivore (perdrix), insectivore (coucou gris), carnivore (aigles), piscivore (cormorans), omnivore (corneille noire), charognard (vautours), frugivore (certains pigeons tropicaux). La quantité de nourriture absorbée par l'oiseau ne varie pas directement en fonction de sa taille ; ainsi, les grandes espèces comme la buse mangent relativement moins que celles de petites dimensions (colibris). Dans le premier cas, la ration quotidienne équivaut à un sixième du poids corporel ; chez les roitelets, elle représente environ 30 p. 100 de ce poids. Ce phénomène s'explique par le fait que les petites espèces sont beaucoup plus actives et donc leur métabolisme est beaucoup plus important que celui des grandes et, en hiver, la quantité de calories dépensées pour maintenir la température est considérable (plus un corps est petit, plus il se refroidit rapidement). Pelote de réjection de buse variable © Didier COLLIN Le régime alimentaire des Oiseaux est beaucoup plus complexe que ne peuvent le laisser supposer les indications que l'on donne généralement et il est encore très mal connu pour la majorité des espèces. La digestion est rapide ; une fois qu'elle est achevée, les résidus sont rejetés dans le gros intestin. Cependant, chez certains Oiseaux, les éléments indigestes ne traversent pas tous le tube digestif dans son intégralité et une partie en est rejetée alors qu'ils se trouvent encore dans le gésier. L'oiseau les crache sous forme de boulettes appelées " pelotes de réjection " dans lesquelles on trouve à peu près uniquement des os, des poils, des arêtes de poissons, des fragments de coquilles, trop durs ou dont le transit risquerait d'endommager la muqueuse intestinale. L'examen de ces boulettes a permis de mieux connaître le régime alimentaire des hiboux, chouettes, pies-grièches, hérons... Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:13 | |
| Organes génitaux Système genito-urinaire femelle de l'oiseau. © BIODIDAC Organes génitaux Il existe deux testicules chez l'Oiseau mâle, mais un seul ovaire, le gauche, chez l'Oiseau femelle (l'ovaire droit est atrophié et non fonctionnel). Les testicules se trouvent à la hauteur des reins au niveau des reins ; à peine visibles en dehors de l'époque de reproduction, ils augmentent fortement de volume à son approche (de 200 à 300 fois) et produisent les spermatozoïdes. Ceux-ci passent dans le canal déférent avant d'aboutir au cloaque au moment de l'accouplement. L'appareil génital femelle comprend l'ovaire qui produit les ovules, l'oviducte qui aboutit au cloaque et dans lequel l'ovule s'entoure des principaux constituants de ce qu'on appelle l'ouf. La reproduction n'est possible que si l'Oiseau a atteint la maturité sexuelle ; celle-ci survient à l'âge d'un an au moins (majorité des petits Passereaux) ou au bout de plusieurs années (goéland argenté). L'accouplement a lieu par juxtaposition des cloaques du mâle et de la femelle. Extérieurement, le sexe de l'Oiseau est souvent reconnaissable grâce aux caractères sexuels secondaires qui s'expriment dans la taille, la coloration, l'existence de plumes ornementales (ainsi, les femelles des Rapaces diurnes sont plus grandes que les mâles, alors que c'est l'inverse chez beaucoup d'oiseaux). Les mâles ont très généralement un plumage bien plus coloré que les femelles, mais il y a de nombreuses exceptions (chez les mouettes, les deux sexes sont identiques). 4-Les muscles
Muscles des ailes de l'oiseau © BIODIDAC
Musculature
La musculature est concentrée sur la face inférieure du corps (les muscles du dos sont très minces). Les muscles qui animent les ailes se trouvent de part et d'autre du bréchet (os au niveau de l'abdomen).
Muscles des pattes de l'oiseau © BIODIDACCeux qui meuvent les membres postérieurs ne dépassent pas la surface du corps et le tarse (os des pattes) ; les doigts sont mus par des câbles de commande extrêmement fins. Les grands pectoraux et le supra-coracoïdal, principaux muscles qui relèvent et abaissent les ailes, représentent à eux seuls un cinquième du poids total chez le pigeon et presque un tiers chez les colibris.
Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net
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| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:14 | |
| 5-Le système nerveux et les sens.
Les Oiseaux ont des hémisphères cérébraux et un cervelet très développés. Deux sens sont perfectionnés, la vue et l'ouïe, les autres ayant un rôle secondaire. Vue L'oeil a la même structure d'ensemble que celui des Mammifères. La vision des Oiseaux est largement comparable à celle des Mammifères les mieux doués à cet égard (Primates, Homme) et on peut même la qualifier de supérieure pour les raisons suivantes : elle est colorée, chez toutes les espèces diurnes du moins ; elle est très précise, car l'oeil est grand pour la taille de l'oiseau (le globe oculaire de l'autruche est cinq fois plus volumineux que celui d'un homme adulte) ; de plus, le nombre des cellules nerveuses de la rétine peut être beaucoup plus élevé que chez l'homme. Enfin, la vision est plus rapide et plus panoramique que celle de l'homme. Hiboux et chouettes sont myopes et leur vision est atténuée à la lumière solaire.
Ouïe Comparée à l'oreille humaine, celle des Oiseaux est plus simple. Par exemple, il n'y a pas de pavillon externe (sauf chez les rapaces diurnes). L'ouïe est particulièrement fine chez les Rapaces nocturnes, qui se servent surtout de ce sens pour repérer leurs proies dans l'obscurité. Chez eux, l'asymétrie des trous auditifs et les fortes dimensions du crâne favorisent une meilleure audition des bruits les plus fins et le repérage de leur source. Goût, odorat et toucher on connaît mal le sens du goût chez les Oiseaux et les résultats des expériences menées jusqu'à présent sont tellement contradictoires qu'on ne peut dire de façon précise quel rôle joue ce sens dans leur vie. Il semble néanmoins démontré que certaines espèces sont capables de distinguer quatre saveurs essentielles. L'odorat est peu développé, sans toutefois être absolument nul. Des organes du toucher existent sur le bec, la langue, dans la cavité buccale et sur les pattes. Certains semblent être des récepteurs sensibles aux vibrations.
Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 1:16 | |
| 6-Les plumes. Parties d'une plume d'oiseau : rachis, barbe, barbule. © BIODIDAC Les oiseaux sont les seuls êtres à avoir des plumes. Tout à la fois légères, souples et robustes, les plumes sont d'une conception ingénieuse. Elle est bien sûr indispensable au vol, mais elle remplit aussi d'autres fonctions importantes comme celle de maintenir la température interne de l'oiseau. Composition, structure et formation. La plume est faite de kératine, substance que l'on retrouve dans les cheveux et dans les ongles humains. L'axe central de la plume (le rachis) présente deux séries latérales de barbes dont l'arrangement rappelle un peigne. Chaque barbe porte à son tour une série de petites structures disposées de la même manière, les barbules. ces éléments sont maintenus ensemble grâce à une myriade de minuscules crochets qui agrafent les barbules entre elles. Insertion et attachement des muscles d'une plume dans la peau © BIODIDACL'oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes. Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables. La plume provient d'une papille dermique comme le follicule d'un cheveu chez l'homme. L'ancienne plume doit d'abord tomber pour qu'une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser. A l'intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale. la partie supérieure de la hampe se fends peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement. 7-Le plumage et cycles © BIODIDAC Le plumage On nomme ainsi l'ensemble des plumes qui recouvrent le corps de l'oiseau. Les plumes ne poussent qu'en des zones déterminées de la peau appelées ptérylies. Les parties dépourvues de plumes sont appelées aptéries. L'agencement des plumes détermine le coloris de l'oiseau. Il est donc important que l'ornithologue amateur connaisse les caractéristiques du plumage : c'est en effet l'observation des différentes composantes du corps de l'oiseau qui permet de l'identifier. On distingue plusieurs types de plumes. Les deux principaux sont les plumes de couverture et les pennes. Les premiers recouvrent le corps de l'oiseau, délimitent son contour et maintiennent sa température interne. Les deuxièmes sont celles qui permettent à l'oiseau de voler. Les pennes, tout en étant plus longues et plus robustes, sont moins incurvées et présentent un profil aérodynamique. Les oiseaux sont également pourvus de semi-plumes et de duvet formant une couche à la fois protectrice et isolante. Le nombre de plumes varie généralement selon la grosseur du corps de l'oiseau. par exemple, un colibri porte environ 1000 plumes et un cygne 25000 plumes. Le plumage contribue pour une grande part au poids de l'oiseau : chez la frégate, le poids du plumage est supérieur à celui du corps; chez les passereaux, il n'en représente que le tiers. Cycles du plumage © BIODIDACBien que l'oiseau prenne grand soin de son plumage, il est inévitable que la plume finisse par s'abîmer. Tous les oiseaux muent au moins une fois par an. Ils sont alors reconnaissables à l'aspect usé et effiloché des plumes prêtes à tomber. la mue est un phénomène complexe. Elle se fait en 2 étapes : l'oiseau se dépouille d'abord de ses plumes usées puis il commence le processus de renouvellement. La mue est complète lorsque toutes les vieilles plumes sont tombées et que toutes les nouvelles ont poussé. En pratique, il arrive toutefois très souvent que les mues soient interrompues ou qu'elles se chevauchent. © BIODIDACLa mue requiert de l'oiseau une quantité importante d'énergie. Il doit en effet fournir à son organisme une quantité suffisante de protéines pour régénérer environ le tiers de sa masse corporelle. Ce là explique l'air amorphe et fatigué de l'oiseau en pleine mue. Mais la nature fait bien les choses et le phénomène de la mue ne se produit qu'au moment où l'oiseau est prêt à fournir cet effort. La mue s'effectue donc quand les activités de l'oiseau sont réduites. Beaucoup de passereaux, par exemple, muent à la fin de l'été, après avoir fini d'élever leurs petits, mais avant que le froid ne rende la nourriture plus difficile à trouver. Ainsi, les oiseaux souvent exubérants au printemps se calment pendant la mue. La mue des pennes est un processus délicat. Chez certaines espèces, l'oiseau se départit d'abord, de chaque côté, d'un même nombre de rémiges primaires, en partant de l'extérieur. Ce partage égal lui permet de maintenir son équilibre en vol. Il attend ensuite que les nouvelles plumes repoussent au moins d'un tiers avant de se défaire des plumes suivantes, et ainsi de suite. D'autres oiseaux font le contraire et se dépouillent d'abord de leurs plumes internes. D'autres encore commencent par le milieu et continuent progressivement vers les flancs. Les canards font preuve d'originalité : ils perdent en deux à quatre semaines toutes les plumes de leurs ailes, de sorte qu'ils sont incapables de voler jusqu'à la repousse, qui dure quatre ou cinq semaines. © BIODIDACParce-que les mues sont souvent interrompues, se chevauchent ou durent très longtemps, il est difficile d'établir précisément la durée moyenne de ce phénomène. De plus, la mue varie en fonction des saisons, de l'âge de l'oiseau et de son état général. A titre indicatif, on estime que la mue des rémiges d'un passereau s'étend environ sur six à huit semaines. Duvet © BIODIDACL'oisillon qui sort de sa coquille est soit presque nu (passereaux), soit recouvert de duvet (poussin ou caneton). Le plumage juvénile est le premier à laisser voir des plumes de couverture. En fait, c'est celui qui comporte pour la première fois des plumes permettant à l'oiseau de voler. Les plumages dits immatures sont ceux qui se succéderont entre le plumage juvénile et celui de l'oiseau qui a atteint sa pleine maturité sexuelle. Dans la plupart des cas, la première reproduction coïncide avec le début du cycle de plumages de l'oiseau adulte. Ce cycle se reproduira pendant le reste de sa vie. On discerne chez la plupart des espèces d'oiseaux deux mues annuelles : l'une hivernale, ou prénuptiale, et l'autre estivale, ou postnuptiale. Toutefois, certains oiseaux qui ne se reproduisent pas l'été arborent leurs plus belle livrée en période prénuptiale, et se mettent à muer avant la reproduction proprement dite. On voit donc que les termes employées pour définir les plumages ne correspondent pas toujours aux situations réelles. Texte de Damien Thiebault pour le site www.oiseaux.net | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 18:15 | |
| merci bcp admin ... c 'est intéressant |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 21:17 | |
| Nous sommes à votre service . Nous prions ALLAH pour concilier. | |
| | | Alili Inspecteur
Nombre de messages : 160 Age : 45 Localisation : Aflou Occupation : Agriculture Humeur : calme Réputation : 3 Date d'inscription : 06/11/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Mer 3 Déc 2008 - 23:35 | |
| merci infiniment pour cette effort DG je trouve tellement beaucoup d'informations et de connaissances sur ce forum forestier que je n'ai pas le temps d'ecrire des messages , je passe tout le temps à lire c'est un portail 100% forestier ...........bonne continnuation notre DG | |
| | | FFA Adminstrateur Général
Nombre de messages : 606 Age : 54 Localisation : Algérie Réputation : 18 Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau Jeu 4 Déc 2008 - 0:11 | |
| Merci alili Main dans la main pour améliorer le forum et présenté au monde la meilleure image pour être des ambassadeurs des forestiiers et écologistes Algériens | |
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| Sujet: Re: Anatomie d'un oiseau | |
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